Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne reperdait la maigre avance de la veille : après + 0,15%, l'euro cède ce midi 0,11% à 1,1707 dollar et s'apprête à terminer la semaine sur une baisse de 0,5% environ. La principale devise du Vieux Continent enregistre en revanche des hausses du même ordre contre le yen, le franc suisse et le sterling.

L'annonce par l'administration Trump d'une enquête sur les importations automobiles et de l'annulation du sommet prévu avec le dictateur nord-coréen n'a manifestement pas perturbé les cambistes.

Du côté des taux longs américains, le rendement du T-Note américain à dix ans demeure distance de son point haut récent (3,12%) en se situant ce midi à 2,96%.

Par ailleurs, commente un analyste parisien ce matin, 'les 'minutes' (publiées hier, ndlr) de la dernière réunion de la BCE ont confirmé que la banque centrale restera prudente dans la normalisation de sa politique monétaire, sans grande surprise. Mais la BCE estime que les 'risques' pesant sur la croissance en zone euro continuent d'être 'globalement équilibrés', malgré un ralentissement de la dynamique observé sur les premiers mois de l'année.'

Principale statistique européenne de la matinée, l'indice Ifo mesurant le climat des affaires en Allemagne semble avoir cessé de se dégrader en mai, en ressortant à 102,2 points, comme le mois précédent. Cet indice avait culminé à 105,2 points en novembre dernier. Au moins ne s'est-il pas dégradé cette fois-ci.

Notons que la croissance du PIB britannique est comme attendu bien ressortie à 1,2% au 1er trimestre.

'Après la sieste, entre commandes de biens durables américains et Indice Michigan de confiance des consommateurs il faudra suivre plusieurs discours de membres du FOMC', soulignent les analystes de Saxo Banque.

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