L'euro s'apprécie modestement par rapport à la devise américaine, à 1,115 dollar contre moins de 1,114 dollar lundi soir, après la parution de l'estimation rapide de l'inflation pour la zone euro, ressortie à -0,1% en mai contre -0,2% en avril.

Cette amélioration a été soutenue par un ralentissement de la baisse des prix de l'énergie (-8,1% après -8,7% en avril) et une accélération de la hausse des prix sous-jacents (hors éléments volatils comme l'énergie à l'alimentation) passée de +0,7% à +0,8%.

'Nous nous attendons à ce que le taux d'inflation allemande monte encore dans les mois à venir, sur fond d'un effet de base positif et d'un redressement anticipé des cours du pétrole', déclare Natixis, qui table sur +0,3% en moyenne sur 2016, puis +1,5% l'année prochaine.

La banque française n'en attend pas un grand impact sur la réunion de la BCE cette semaine, son objectif d'inflation restant loin d'être atteint, mais il pense qu'elle 'devra bientôt s'interroger sur les moyens de mettre un terme à son programme de rachats d'actifs'.

En marge de son estimation rapide d'inflation, Eurostat a fait état d'un taux de chômage de 10,2% corrigé des variations saisonnières le mois dernier dans la zone euro, stable en séquentiel et en recul de 0,8 point comparativement à avril 2015.

Toujours par rapport à lundi soir, l'euro-yen grappille 0,1% à 123,9, tandis que le dollar-yen se montre stable à 111,1. L'euro-livre sterling monte de 0,1% à 0,763 et l'euro-franc suisse se replie de 0,1% à 1,104.

'Nous nous attendons à plus d'instabilité sur les marchés des changes, aux inquiétudes du Brexit s'ajoutent les préoccupations liées à la politique monétaire de la Fed et les élections aux États-Unis', prévient James Butterfill, responsable de la recherche d'ETF Securities.

Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.