Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne ne parvenait pas à reprendre le terrain perdu la veille à la défaveur d'une statistique américaine. Et alors que la situation de Deutsche Bank inquiète toujours plus. A cette heure, l'euro se tasse encore de 0,47% à 1,1172 dollar, et en perd presque autant face au yen et au sterling. Tout en gagnant 0,36% contre le franc suisse.

Gare à ne pas enterrer trop vite l'économie américaine : attendue à 1,1% hier, la troisième et dernière estimation de la croissance du PIB américain pour le 2e trimestre est finalement ressortie à 1,4%, a annoncé le Bureau of Economic Analysis.

Sachant que ce taux était de 0,8% au 1er trimestre et que dans la dernière livraison de ses prévisions, la Fed attend sur l'ensemble de l'année un taux de 1,8%. Mécaniquement, ce pronostic présage d'une second semestre nettement plus favorable que le premier.

En outre, la principale devise du Vieux Continent est aussi pénalisée par la persistance des doutes entourant Deutsche Bank, la première banque d'Allemagne. Son action est plombée ce midi par une information de Bloomberg selon laquelle ses clients lui retirent des fonds, ce qui indiquerait une perte de confiance de certains de ses partenaires.

'Le gouvernement allemand dément toujours de préparer un plan de sauvetage”, rapportent ce matin les analystes d'Aurel BGC. Mais pour combien de temps ? “Au mois de juin, le FMI avait classé Deutsche Bank comme la banque systémique la plus risquée”, rappellent les spécialistes.

Du côté statistique, le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,7% (contre 0,6% précédemment) en volume au deuxième trimestre 2016 par rapport au trimestre précédent.

Tout à l'heure depuis les Etats-Unis, les cambistes scruteront les revenus et dépenses des ménages pour août, puis l'indice PMI de Chicago et l'indice de confiance du consommateur du Michigan pour septembre.

EG



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