Devises : nouveau record pour l'euro/dollar ce matin
L'euro reste donc vigoureux face à sa contrepartie américaine : déjà en hausse d'environ 12% en 2017, il a encore gagné 2% depuis le début de l'année 2018.
Comme le soulignent les analystes parisiens d'Aurel BGC, à en croire une dépêche d'agence publiée hier, 'la BCE ne devrait pas renoncer lors de sa réunion monétaire de la semaine prochaine à son engagement de poursuivre ses achats d'actifs jusqu'à la remontée de l'inflation à son objectif, soit un peu moins de 2%.' Une nouvelle a priori négative pour l'euro. Sauf qu''aucun économiste sérieux n'avait envisagé le contraire !', ajoutent les spécialistes.
Cette nouvelle a été suivie par une déclaration de François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, qui fait partie de l'Eurosystème : 'la récente évolution du taux de change est une source d'incertitude', a-t-il indiqué.
'Du très classique pour un banquier central : si le taux de change ne fait pas partie du mandat de la BCE, elle a toujours essayé de freiner des mouvements trop rapides', commente La Banque Postale AM. Reste que les banquiers centraux européens marquent ainsi leur sensibilité à l'appréciation de l'euro.
Ce qui peut expliquer que la principale devise européenne a cessé de progresser ces deux dernières séances (- 0,05% hier, - 0,17% à cette heure), sans toutefois remettre en cause la tendance.
Pas de surprise ce matin pour l'indice des prix à la consommation de la zone euro, ressorti en hausse 1,4% en décembre sur un an, selon Eurostat.
Cet après-midi, on guettera la production industrielle des Etats-Unis, attendue en hausse séquentielle de 0,4% en décembre. Le taux d'utilisation des facteurs devrait passer de 77,1 à 77,3%. Plus tard dans la soirée suivra le 'Beige Book', le recueil de conjoncture de la Réserve fédérale.
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