Jeudi midi sur les marchés de devises, l'absence de tendance était toujours la dominante. Pour l'heure, la monnaie unique européenne reste stable face à sa contrepartie américaine (- 0,02% à 1,1215 dollar l'euro), ce qui vaut aussi contre le franc suisse (- 0,11% à 1,0883) et le sterling (+ 0,19% à 0,8633).

En revanche, l'euro gagne 0,68% contre le yen à 113,73. Notons que l'euro a été pénalisé, hier, face aux monnaies des grands pays producteurs de pétroles (dollar canadien, couronne norvégienne) par la décision imprévue de l'Opep de réduire sa production.

Mais pour la paire euro/dollar, quid des derniers propos des 'officiels' de la Fed ? Charles Evans, patron de l'antenne de la banque centrale américaine à Chicago, estime que la conjoncture milite pour des taux directeurs durablement pas. Mais John Williams, de la Fed de San Francisco, juge que l'économie américaine peut supporter une tension des conditions monétaires.

Enfin, la présidente de la Fed, Janet Yellen, est intervenue hier devant la commission des services financiers de la chambre basse du parlement américain, à Washington, à propos de la 'supervision et de la régulation'. Elle est revenu sur la fraude récemment révélée chez Wells Fargo et la nécessité de mieux capitaliser les huit plus grandes du pays. Mais Mme Yellen a peu évoqué la politique monétaire, se contentant de confirmer qu'une hausse des taux courts était possible d'ici la fin de l'année.

En réaction aux commandes de biens durables publiées aux Etats-Unis hier, les analystes d'Aurel BGC commentent ce matin que 'l'investissement productif des entreprises s'annonce faible, voire encore en contraction, au troisième trimestre, mais la hausse des commandes est plus positive pour la fin de l'année. L'investissement des entreprises pourrait se redresser au quatrième trimestre.'

Notons enfin que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a averti que la nouvelle édition de sa revue trimestrielle de conjoncture, attendue la semaine prochaine, réviserait en baisse ses prévisions de croissance.

Du côté statistique, les cambistes guetteront cet après-midi, aux Etats-Unis, la nouvelle estimation de la croissance du PIB du deuxième trimestre (qui selon le consensus devrait être révisée de + 1,1 à + 1,3% par rapport au T2), les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage (attendues à 260.000) et les promesses de ventes de logement d'août, qui devraient progresser très symboliquement.

EG


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