Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne connaissait des fortunes variées face à ses grandes contreparties. En baisse de 0,27% contre le dollar à 1,0643, l'euro perd aussi 0,60% à 120,11 yens mais prend en revanche 0,40% contre le sterling, à 0,8579. Rien à signaler du côté du franc suisses, neutre à 1,0638.

Que retenir du compte-rendu du dernier comité de politique monétaire de la BCE qui a été publié hier ? 'Les minutes de la dernière réunion restent très 'colombe'. L'hypothèse d'un tapering n'est même pas évoquée dans ce compte-rendu', commente Aurel BGC ce matin, la BCE jugeant 'impératif de préserver l'orientation très accommodante de la politique monétaire pour renforcer les pressions inflationnistes et soutenir durablement l'inflation totale'.

Et justement : nous n'y sommes pas encore, l'établissement émetteur de Francfort estimant que le récent rebond des indices de prix à la consommation dans l'Eurozone est uniquement attribuable au rebond du pétrole.

Toujours à propos des banques centrales, les cambistes de Société Générale reviennent sur la Réserve fédérale américaine : 'la Fed se rapproche de la prochaine hausse des taux courts, mais il est toujours davantage question du durcissement d'une politique exceptionnellement accommodante, plutôt que d'un resserrement', estiment les spécialistes.

Ce dont le dollar profite car les autres banques centrales suivent une direction différente, d'où son mouvement de hausse tendancielle marqué par de fréquentes corrections. “La devise européenne était tombée à un plus bas de cinq semaines, à 1,0521 dollar, dans la journée de mercredi”, souligne ainsi Aurel BGC.

Sur le plan statistiques, souligne Saxo Banque, l'après-midi ne sera marquée que par les indicateurs avancés américains.

EG




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