Eurofins (+3,25% à 476,80 euros) affiche l’une des plus fortes hausses de l’indice SBF 120, les investisseurs retenant plus les résultats 2017 solides et le relèvement de l’objectif de ventes que la prévision de marge d’Ebitda décevante. En 2017, année au cours de laquelle le spécialiste de la bioanalyse et des tests cliniques a réalisé un nombre record de 60 acquisitions, il a vu son Ebitda ajusté progresser de 16,1% à 556,7 millions d’euros. Eurofins a dépassé son objectif s’élevant à 550 millions d’euros.

Il a représenté 18,7% (-20 points de base) d'un chiffre d'affaires de 2,97 milliards d'euros, en croissance de 17,1%, dont une croissance organique proche de 6%, alors qu'Eurofins visait 5%. En année pleine, les opérations de fusions & acquisitions réalisées en 2017 représentent l'équivalent de 700 millions d'euros pour une marge d'Ebitda d'environ 19%. Elles représentent un investissement total de 1,5 milliard d'euros.

Conséquence de ces acquisitions, Eurofins a fini l'année avec un ratio de levier (dette nette sur Ebitda ajusté pro forma) de 2,14 contre 1,13, un an auparavant.

Fort de sa bonne performance 2017, Eurofins a augmenté de 20% son dividende à 2,40 euros par action.

Il a également porté sa prévision de chiffre d'affaires, de 3,6 à 3,7 milliards d'euros. Elle se fonde sur une croissance organique de 5% et sur 200 millions d'euros de revenus générés par de nouvelles acquisitions.

Eurofins a profité de cette publication pour présenter son objectif d'un Ebitda ajusté de 700 millions d'euros à taux de change constants. Eurofins afficherait ainsi une marge de 18,9%, une prévision qui chagrine certains analystes. Invest Securities anticipait ainsi 19,6% et Jefferies ciblait un Ebitda de 735 millions d'euros.