Au premier semestre, Exel Industries (+1,14% à 72,89 euros) a fait état d'un bénéfice net part du groupe de 2,4 millions d'euros contre une perte de 8,2 millions l'an dernier. C'est la deuxième fois seulement depuis 2010 que le groupe délivre des comptes dans le vert. Le résultat opérationnel courant ressort à 8,3 millions contre -6,1 millions au premier semestre 2014-15, représentant 2,7% du chiffre d'affaires contre -2,1% un an auparavant. Le chiffre d'affaires du spécialiste des techniques de pulvérisation est en progression de 19,3% à 309,5 millions d'euros.

A périmètre constant, à savoir hors acquisition ET Works aux Etats-Unis, le résultat opérationnel courant s'élève à 10 millions d'euros et le chiffre d'affaires à 303,4 millions.

Sur l'activité Pulvérisation Agricole, le groupe ne prévoit pas une reprise franche de cette activité avant la fin de l'année car le cours du blé se maintient autour de 140 euros/t et les distributeurs ont un stock important de machines d'occasion.

La Pulvérisation Industrielle et la Pulvérisation et Arrosage du jardin auront un niveau d'activité comparable à celle des années précédentes.

Suite à la suppression des quotas, l'Arrachage de Betteraves connait un point bas, du fait des négociations entre les agriculteurs et les sucreries, qui devraient mener à une baisse du prix de la betterave et à une augmentation des surfaces plantées. Le groupe travaille sur des appels d'offre à l'export, ce qui devrait lui permettre de sécuriser ses ventes sur l'exercice.

Enfin, ce début d'année a été marqué par la cession d'Herriau et l'acquisition stratégique, en janvier 2016, de ET Works aux USA ET Works, à travers la marque Apache. Exel Industries prévoit de se développer et de gagner des parts de marché. Avec cette acquisition en Amérique du Nord, le groupe poursuit sa stratégie d'internationalisation, et profitera des synergies commerciales entre ET Works et les autres marques de notre groupe.

"Notre amélioration de la profitabilité, et nos actions d'optimisation de la génération de trésorerie, nous permettent de nous développer selon notre stratégie, tout en maîtrisant notre endettement", a précisé Guerric Ballu, directeur général d'Exel.