Ce développement, qui comprendra la construction d'un navire de production, de stockage et de déchargement, confirme l'engagement de Shell en mer du Nord, a affirmé la compagnie anglo-néerlandaise qui a pourtant vendu environ la moitié de ses actifs dans la zone l'an dernier.

"Penguins démontre l'importance des actifs de mer du Nord dans les activités en amont de Shell", a dit Andy Brown, directeur de la production de pétrole et de gaz.

Le nouveau navire devrait produire jusqu'à 45.000 barils d'équivalent pétrole par jour et le projet sera bénéficiaire même avec des cours du pétrole sous les 40 dollars le baril, a assuré Shell.

Le groupe n'a pas précisé le montant de l'investissement, qui selon les analystes de Bernstein pourrait se monter jusqu'à 2,5 milliards de dollars (2,0 milliards d'euros).

Shell, dont la production en mer du Nord n'est plus que de 135.000 barils d'équivalent pétrole par jour, n'avait plus lancé de projet majeur dans la zone depuis 2012.

Le gisement de Penguins, découvert en 1974 et entré en activité en 2002, est une coentreprise à 50-50 avec Exxon Mobil.

(Ron Bousso, Véronique Tison pour le service français)