Toutefois, la croissance de son chiffre d'affaires a été à son rythme le plus faible depuis le début de 2013 et ses charges d'exploitation ont augmenté encore plus vite.

L'action perdait environ 2,6% après-Bourse, après avoir oscillé autour de son niveau de clôture suite à ces annonces.

Les performances du premier réseau social mondial ont été dopées par l'envolée de la publicité sur smartphones et tablettes, au détriment des autres supports.

"Ils prennent des parts des recettes publicitaires sur internet. Ils prennent des parts de l'ensemble des budgets publicitaires", dit Ronald Josey, analyste chez JMP Securities.

Facebook a annoncé 1,39 milliard d'utilisateurs sur le mois fin 2014, 86% d'entre eux sur appareils mobiles. Le revenu des publicités mobiles a représenté 69% des recettes publicitaires au quatrième trimestre, soit 2,48 milliards de dollars.

Le directeur financier Dave Wehner a déclaré dans une interview à Reuters que le groupe avait encore beaucoup de travail à faire et qu'il était optimiste sur l'activité vidéo.

Facebook a averti que l'année 2015 serait une année lourde en matière d'investissements pour développer ses récentes acquisitions telles que l'application de messagerie mobile WhatsApp, le service de partage de photos Instagram et le concepteur de casques de réalité virtuelle Oculus Rift.

L'augmentation de ses charges d'exploitation, de 87%, a largement dépassé la croissance de son chiffre d'affaires.

Les charges d'exploitation ont "augmenté plus vite que nous ne l'aurions souhaité", dit Ben Schachter de Macquarie Research.

Le réseau social a ainsi généré un chiffre d'affaires de 3,85 milliards de dollars (3,41 milliards d'euros), contre 2,59 milliards au quatrième trimestre 2013. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S était à 3,77 milliards de dollars.

Son bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, a été de 54 cents par action, alors que le consensus était à 49 cents.

(Alexei Oreskovic, Juliette Rouillon pour le service français)