Le constructeur automobile italo-américain a par ailleurs confirmé ses objectifs annuels.

L'action gagnait plus de 5% en réaction à cette annonce, le marché n'ayant pas nourri de grandes espérances surtout après les déclarations faites ce mois-ci par l'administrateur délégué Sergio Marchionne.

Ce dernier avait dit que le premier trimestre serait le plus faible de l'année en raison d'un rééquipement de sites aux Etats-Unis pour augmenter la production de SUV afin de renforcer les finances du groupe en un moment où le marché automobile américain commence à plafonner.

"(L'Amérique du Nord) et la dette focalisaient l'attention et ça s'est révélé meilleur que prévu, ce qui devrait rassurer les investisseurs quant à la capacité de FCA de maintenir en Amérique du Nord une marge d'au moins 7% en dépit d'une situation plus difficile", écrit Barclays.

FCA a précisé que le marge ajustée de cette région, qui réalise la plus grande partie des bénéfices, avait très légèrement augmenté à 7,3%. La rentabilité s'est également améliorée en Europe, grâce aux fortes ventes des modèles Alfa Romeo Giulia et Stelvio.

Le septième constructeur automobile mondial a fait état d'un bénéfice d'exploitation ajusté de 1,54 milliard d'euros, au-dessus du consensus Reuters qui le donnait à 1,4 milliard d'euros.

Le bénéfice net, à 641 millions d'euros, dépasse lui aussi le consensus, qui ressortait à 584 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 4% à 27,72 milliards d'euros, dépassant un peu les attentes.

La dette industrielle nette a légèrement augmenté en raison de facteurs saisonniers, s'établissant fin mars à 5,1 milliards d'euros contre 4,6 milliards fin décembre. Elle reste inférieure au consensus des analystes qui la donnaient à 5,9 milliards.

(Agnieszka Flak, Wilfrid Exbrayat pour le service français)