Dans un communiqué publié au lendemain d'un article de La Tribune, Fincantieri fait également planer la menace de poursuites judiciaires.

"La société Fincantieri S.p.A. précise que les informations contenues dans cet article sont dépourvues de tout fondement et a mandaté ses avocats afin qu'ils agissent en vue de protéger son image et son honorabilité tant au civil qu'au pénal", peut-on lire dans ce communiqué.

Jeudi, La Tribune a fait état d'un rapport défavorable à Fincantieri de l'Agence pour la diffusion de l'information technologique (ADIT), société d'intelligence économique détenue en partie par l'Etat français.

La France a fait savoir via son ministère des Armées qu'elle serait "hyper vigilante" sur les questions d'éthique et de conformité ("compliance") dans les négociations sur le projet de rapprochement entre Fincantieri et Naval Group.

Le groupe français (ex-DCNS) et son vis-à-vis italien, propriétaire à 50% des chantiers navals STX France, oeuvrent depuis l'automne dernier à la constitution d'un "géant naval européen".

(Simon Carraud, édité par Sophie Louet)