"L'objectif n'est pas de nationaliser STX, parce que les partenaires Italiens sont des partenaires majeurs", a dit le porte-parole du gouvernement sur BFM TV-RMC.

"On est dans une forme de négociation avec les partenaires italiens, on veut réaffirmer la place de la France (...) dans STX, dans ce grand chantier naval qui est majeur pour notre économie nationale", a-t-il souligné.

"Il est normal que l'Etat puisse hausser le ton", a ajouté Christophe Castaner. "C'est comme dans la diplomatie. Il faut avoir quelques armes (...) Ça permet de négocier au mieux".

Le gouvernement italien s'oppose à la proposition de Paris d'un partage à 50-50 du capital de STX France et demande que le groupe Fincantieri, détenu par l'Etat, obtienne une majorité des parts et contrôle le conseil.

Une position rejetée mercredi par le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire qui a menacé de se prémunir de son droit de préemption si jamais les Italiens refusaient sa proposition de partage du capital ().

La France dispose jusqu'à vendredi de ce droit de préemption sur la totalité du capital.

(Caroline Pailliez, édité par Marine Pennetier)

Valeurs citées dans l'article : Thales, Fincantieri SpA