Le bénéfice net du constructeur automobile américain ressort à 2,45 milliards de dollars (2,16 milliards d'euros), soit 61 cents par action après dilution, en hausse de 113% par rapport à celui de 1,3 milliard de dollars (29 cents) enregistré un an auparavant.

Hors exceptionnels, le bénéfice par action, à 68 cents, dépasse largement le consensus de Wall Street qui le donnait à 48 cents.

L'action Ford gagnait près de 2% à 13,90 dollars en avant-Bourse et affichait le plus gros volume de transactions du New York Stock Exchange à ce stade.

Un bénéfice opérationnel de 3,1 milliards de dollars en Amérique du Nord et une marge record de 12,9% sur ce marché ont permis à Ford de dégager un bénéfice avant impôts record de 3,8 milliards de dollars sur le trimestre.

Ses concurrents General Motors et Fiat Chrysler ont publié des marges opérationnelles nettement plus faibles pour le premier trimestre à, respectivement, 8,7% et 7,2% en Amérique du Nord.

Ford a en outre dépassé GM sur le trimestre en termes de chiffre d'affaires et de bénéfice.

Son directeur financier, Bob Shanks, a déclaré à la presse que le groupe maintenait sa perspective de marge bénéficiaire en Amérique du Nord à 9,5% ou plus pour l'année 2016, contre 10,2% annoncé pour l'an dernier.

Ford confirme également son objectif d'un bénéfice avant impôts 2016 égal ou supérieur au record de 10,8 milliards de dollars atteint l'an dernier.

Le deuxième semestre ne devrait pas générer autant de profits que le premier, a précisé Bob Shanks, en raison des périodes de fermeture des usines nord-américaines pendant l'été et en fin d'année.

(Bernie Woodall, Wilfrid Exbrayat et Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)