FUTUREN: Transformé, FUTUREN affiche sa confiance en l'avenir

Futuren bondit de 8,06% à 0,67 euro, soutenu par des résultats 2015 solides et des perspectives encourageantes. Pour la première fois depuis 2010, le producteur indépendant d'électricité d'origine éolienne, ex-Theolia, a dégagé l'an dernier un bénéfice net, soutenu par la bonne performance de ses parcs éoliens. En 2015, le bénéfice s'est établi à 3,4 millions d'euros, contre une perte de 2,4 millions un an plus tôt. L'Ebitda a grimpé, lui, de 30 % à 34,5 millions d'euros pour représenter 58,3% du chiffre d'affaires en 2015 après 44% en 2014.

Le chiffre d'affaires consolidé s'est élevé à 59,2 millions d'euros, tiré par des ventes d'électricité en croissance de 11,2% sur l'exercice. Il était de 60,3 millions d'euros en 2014.

Lors d'un entretien accordé à AOF, le directeur général de Futuren, Fady Khallouf, a mis en avant le succès de la transformation du groupe entamée en 2010, à son arrivée aux commandes.

"L'activité du groupe avant 2010 était déstructurée et incohérente à tel point que Theolia accusait un Ebitda négatif. En 2010, la production d'électricité ne générait que 24% du chiffre d'affaires total. Aujourd'hui, cette part atteint 86%. Notre modèle, désormais centré sur la production d'électricité, offre un chiffre d'affaires récurrent, prévisible à long terme", a commenté Fady Khallouf.

Pour le dirigeant, la nouvelle stratégie d'Engie, basée sur une production d'électricité renouvelable stable et pérenne, témoigne de la validité du modèle choisi par Futuren il y a 5 ans.

Concernant ses perspectives, Futuren a maintenu son objectif de doubler sa capacité installée en France et au Maroc à court terme.

Fort d'une plateforme rentable et performante, le groupe pense avoir un rôle à jouer dans la consolidation du secteur, en se rapprochant par exemple de petits acteurs moins performants que lui. Si Fady Khallouf n'a pas exclu un jour le rachat de son groupe par un géant du secteur, le dirigeant a rappelé que, dans les opérations de consolidation, c'est la société la plus agile, la plus performante et la plus rentable qui génère le mouvement.