LONDRES, 5 avril (Reuters) - Le promoteur britannique Galliford Try a renoncé mercredi à présenter une offre de reprise à son concurrent Bovis, mettant fin à des mois d'incertitude autour du sort de ce dernier qui entend maintenant rester indépendant après la désignation d'un nouveau directeur général.

Bovis, dont le précédent directeur général avait démissionné en janvier à la suite d'un avertissement sur résultats, faisait depuis l'objet de rumeurs d'OPA.

La société a rejeté des avances de Redrow et de Galliford Try le mois dernier mais continuait de négocier avec ce dernier.

Les deux firmes ont dit mercredi ne pas être parvenues à un accord.

"La proposition de fusion (...) ne reflétait pas la valeur sous-jacente de Bovis", a expliqué Bovis dans un communiqué. "Le groupe estime qu'une stratégie d'indépendance sous la houlette de Greg Fitzgerald apportera plus de valeur pour les actionnaires."

Ces annonces sont bien accueillies à la Bourse de Londres où le titre progresse de 3,25% à 871 pence dans les premiers échanges. Galliford Try prend pour sa part 1,44%.

Greg Fitzgerald se trouve être un ancien directeur général de Galliford Try, où il a passé 30 ans. Il rejoindra Bovis le 18 avril pour poursuivre le redressement de l'entreprise, qui a fait état de ventes et de commandes conformes aux attentes.

Un rapprochement entre Bovis et Galliford Try aurait donné naissance au cinquième promoteur britannique par le volume. Galliford Try avait proposé 886 pence par action, soit une valorisation totale de 1,19 milliard de livres (1,39 milliard d'euros) pour Bovis. (Costas Pitas, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Bovis Homes Group plc, Galliford Try plc, Redrow plc