Les résultats de Gascogne étaient le cadet des soucis des investisseurs aujourd'hui. Aucun titre du papetier landais n'a été échangé. L'action est donc restée à sa valeur de jeudi soir, soit 3,82 euros. Une absence d'échanges qui s'explique surtout par la faiblesse du flottant du titre (environ 11,5% du capital). Le groupe spécialisé dans la production et la commercialisation d'emballages, au bord du gouffre il y a trois ans, a enregistré des résultats 2016 encourageants.

Gascogne a fait état d'une hausse de 4,2% de son bénéfice net à 7,4 millions d'euros et de 31,7% de son Ebitda à 22 millions grâce aux efforts sur la maîtrise de la masse salariale et à la baisse des coûts d'énergie. "Le redressement de la rentabilité est néanmoins limité par des coûts d'approvisionnement en bois élevés", note Gascogne. Le chiffre d'affaires annuel du spécialiste de la filière bois s'élève pour sa part à 406,8 millions d'euros, en recul de 2%.

Gascogne a également annoncé que sa papeterie de Mimizan a été retenue dans le cadre de l'appel d'offre biomasse du Ministère de l'Ecologie pour la mise en œuvre d'une cogénération (production d'électricité à partir de vapeur) d'une puissance électrique de 19,38 MW.

Gascogne a déjà investi près de 30 millions d'euros dans une chaudière biomasse mise en service au cours du 1er semestre 2016. Ce projet de cogénération va permettre de compléter cet investissement avec deux turbines de production d'électricité de dernière génération et des équipements qui vont améliorer l'efficience énergétique du site.

Ce projet, créateur de valeur, s'inscrit pleinement dans le retournement et la pérennisation de ce site de production landais, a conclu Gascogne.