L'annulation de cet accord a pesé sur les perspectives de résultats avant intérêts et impôts (Ebit) cette année et a alourdi les dépenses pour les années 2013 et 2014, a déclaré BASF dans un communiqué publié jeudi.

"Au vu de cette (annulation), la perspective pour l'année en cours de réaliser un Ebit avant éléments exceptionnels légèrement supérieur à celui de l'année précédente semble encore atteignable", a dit BASF.

"L'Ebit devrait augmenter légèrement; auparavant, une hausse considérable de l'Ebit était prévue en raison du revenu exceptionnel dégagé de la sortie des activités de trading et de stockage de gaz", a ajouté le groupe.

Des tensions entre la Russie et les pays occidentaux autour du conflit en Ukraine se sont accrues, même si BASF et Gazprom n'ont pas donné de précisions au sujet de "l'environnement politique difficile" évoqué dans leur communiqué.

Le débouclement de l'accord entraînera des dépenses de 211 millions d'euros en 2014 et des retraitements de dépenses et d'Ebit au titre de 2013 chez BASF, a précisé la société.

"Dans cet environnement politique incertain, nous poursuivront nos sociétés communes en Europe et en Russie", a-t-elle dit.

Un porte-parole de Gazprom a indiqué que la société n'avait rien à ajouter aux commentaires de BASF.

(Jonathan Gould, avec la contribution de Vladimir Soldatkin, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : BASF SE, Gazprom OAO
Valeurs citées dans l'article : BASF SE, Gazprom OAO