Cette décision fait suite à un avis rendu cette semaine par la Cour d'arbitrage de Stockholm qui a condamné Gazprom a verser plus de 2,5 milliards de dollars à Naftogaz.

Le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, a assuré le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcofic, lors d'un entretien téléphonique, que la fourniture de gaz russe aux pays de l'Union européenne n'était pas menacée à l'heure actuelle.

Une partie du gaz russe destinée aux pays européens transite par l'Ukraine. Dans le passé, certains conflits gaziers ont entraîné des perturbations pour plusieurs pays de l'UE.

L'Ukraine avait cessé d'acheter auprès de Gazprom à la fin 2015 et l'entreprise aurait dû reprendre ses livraisons au 1er mars, s'il n'y avait pas eu l'avis de la Cour d'arbitrage.

Le président ukrainien, Petro Porochenko, a dit pour sa part samedi que l'Ukraine avait pu compenser l'absence de Gazprom par des livraisons supplémentaires de gaz en provenance de Pologne, de Slovaquie et de Hongrie afin de continuer à alimenter normalement les gazoducs reliés à l'Europe.

(Vladimir Soldatkin, avec Natalia Zinets à Kiev, Gilles Trequesser pour le service français)