Rapperswil-Jona (awp) - Geberit a enregistré l'an dernier une croissance organique de 6,4%, supérieure à ses propres projections, pour générer un chiffre d'affaires de 2,81 mrd CHF. L'effet positif des variations monétaires s'est élevé à 18 mio, indique l'équipementier de sanitaires dans son compte rendu partiel mardi.

Les recettes s'inscrivent dans le haut de la fourchette du consensus AWP, qui articulait des ventes de 2,78 à 2,81 mrd CHF.

Les fruits de l'intégration du céramiste finlandais Sanitec ont muri plus vite que prévu en termes de synergies, assure la direction.

Les ventes organiques s'entendent élaguées des recettes en janvier de Sanitec, repris en février 2015, ainsi que du second semestre 2015 de Koralle, cédé en juin 2016 à AFG Arbonia Forster.

Le Vieux continent demeure de loin le premier marché du groupe, où la performance a été emmenée par les pays nordiques et germaniques, à l'exception notable de la Suisse.

Les régions septentrionales ont ainsi dopé leur contribution réelle de 18,2% à 306,3 mio CHF. Outre-Rhin, le premier débouché de Geberit a enflé de 7,9% à 861 mio. Le marché domestique a grappillé 1,9% à 281,0 mio. Royaume-Uni et Irlande ont reculé de 2,3% à 123,2 mio.

Les ventes se sont enrobées de 2,5% en zones Amériques à 93,6 mio CHF et de 3,1% à 77,4 mio en Asie-Pacifique. Moyen-Orient et Afrique ont grignoté 0,9% à 67,9 mio.

Le chiffre d'affaires réalisé dans les systèmes sanitaires a progressé de 10,3% à 1,26 mrd CHF, celui dans la tuyauterie de 3,1% à 823,8 mio et celui dans la céramique de 11,2% à 721,7 mio.

La dynamique s'est comme attendu quelque peu enrayée au dernier trimestre, avec une croissance organique de 6,3% et réelle de 2,5%, pour un chiffre d'affaires de 636,6 mio CHF. Suisse (-9,3%), France (-2,2%) et Grande-Bretagne (-9,6%) ont marqué le pas.

La direction anticipe pour 2016 une marge opérationnelle ajustée de 28,5%. Synergies tirées de l'intégration de Sanitec, effets d'échelle et baisse des prix des matériaux auront ainsi permis d'améliorer la rentabilité en comparaison annuelle. Les frais d'acquisition et d'intégration, bien que persistants, s'avéreront nettement moindre qu'en 2015.

Le rapport définitif doit être publié le 14 mars.

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