Zurich (awp) - L'action Geberit prenait de la hauteur mardi dans les premiers échanges à la Bourse suisse. L'équipementier de salles d'aisance a comme prévu accusé une baisse de dynamique sur le dernier trimestre de l'an dernier, moindre toutefois qu'escompté. Les analystes saluent une performance annuelle supérieure dans l'ensemble à leurs projections. La direction fait par ailleurs miroiter une rentabilité en hausse, portée par la maturité précoce des fruits de l'intégration de Sanitec.

A 09h24, la nominative Geberit s'appréciait de 2,6% à 425,80 CHF, contrastant avec un SMI en recul presque généralisé de 0,57%.

Geberit est une nouvelle fois parvenu à surpasser les attentes du consensus, salue Vontobel dans un commentaire. Les perspectives 2017 pour la construction en Europe laissent augurer une poursuite de la croissance sur l'exercice en cours. La banque zurichoise confirme la recommandation "buy", ainsi que l'objectif de cours de 465 CHF.

Le ralentissement constaté sur la fin de l'année s'est avéré moins marqué qu'attendu et les ventes au dernier trimestre s'établissent confortablement au delà des attentes de Société générale. L'établissement hexagonal anticipe une nouvelle accélération de la croissance organique à 8,8% en 2017, puis un ralentissement à 7,0% en 2018. La recommandation "buy" demeure de mise, comme l'objectif de cours de 480 CHF.

Kepler Cheuvreux note que la direction a marginalement relevé son estimation de rentabilité opérationnelle, tablant désormais sur une marge Ebitda de 28,5% contre "environ 28%" précédemment. Le courtier français reconduit la recommandation "buy" et l'objectif de 460 CHF.

Les prévisions d'UBS se situaient déjà dans le haut de la fourchette et la banque aux trois clés campe sur une recommandation "neutral", assortie d'un objectif de 410 CHF.

La croissance organique affichée par Geberit a de quoi faire pâlir d'envie les autres sous-traitant du bâtiment européens, souligne la Banque cantonale de Zurich (ZKB). Pour autant, la répétition des bonnes surprises a déjà porté le cours du titre à un niveau jugé onéreux - bien que justifié - et l'établissement zurichois maintient la recommandation "pondérer au marché".

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