Dans une note diffusée ce mardi, les analystes de Berenberg se penchent sur les implications d'un possible abaissement d'objectifs chez Gemalto.

'Avec un titre qui se négocie sur la base d'un PER 2017 de 12x alors que les prévisions du consensus se situent 21% en-dessous des objectifs fixés par l'équipe de direction et avec un nouveau management en place, les investisseurs se demandent si l'abaissement largement anticipé des estimations du groupe constituerait un catalyseur positif ou négatif pour le titre', écrit le bureau d'études, qui affiche une recommandation 'vendre' sur la valeur.

Pour l'intermédiaire, un tel avertissement ferait plutôt office de catalyseur positif en obligeant le nouveau directeur général à revoir la stratégie du groupe.

Il est en effet nécessaire, d'après Berenberg, que Gemalto prenne conscience que son métier est désormais devenu un secteur à faible croissance et qu'il procède à une révision à la baisse de ses coûts de fonctionnement.

Le spécialiste de la sécurité numérique va également devoir abandonner ses rémunérations à base d'actions et revoir à la hausse le ratio de distribution de ses dividendes, poursuit l'analyste.

Gemalto publiera son chiffre d'affaires de 3ème trimestre le 28 octobre avant l'ouverture du marché boursier.

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