General Electric devra payer des pénalités liées à sa décision de ne pas tenir son engagement de créer 1 000 emplois nets en France d’ici la fin 2018. Telles sont les affirmations de Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, hier, sur RMC et BFM TV. "Le contrat avait prévu qu'il y ait une pénalité de 50 000 euros par emploi qui ne serait pas créé, donc ils devront les payer", a déclaré la ministre.

Jeudi dernier, le ministère français de l'Economie et des Finances a indiqué que l'engagement pris par General Electric en 2015, lors du rachat des activités énergies d’Alstom, de créer 1 000 emplois nets d'ici la fin de l'année 2018, était désormais hors d'atteinte.

Ainsi, à fin avril 2018, seuls 323 emplois nets ont été créés. A l'heure actuelle, les pénalités potentielles pourraient donc atteindre quelques 34 millions d'euros.

John Flannery, le PDG du conglomérat américain, a évoqué un environnement difficile pour le groupe. Une nouvelle rencontre est prévue à l'automne avec Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie et des Finances.