"General Electric est en ligne avec les engagements pris en 2014 et que GE mettra tout en œuvre afin d’être en mesure de les tenir, à leur échéance prévue fin 2018. Le prochain comité de suivi se réunira au second trimestre 2018", annonce le ministère français de l'Economie et des finances dans un communiqué à l'issue du troisième comité de suivi des engagements de GE. Cette réunion est chargée de veiller à l'avancée des engagements pris par le groupe américain en 2015 lors de l'acquisition des activités Energie et Réseaux d’Alstom.

Cette réunion avait plus particulièrement pour objectif de faire le point sur la mise en œuvre des quatre engagements concernant l'implantation de quatre sièges mondiaux (réseaux, hydroélectricité, éolien en mer et turbines vapeur) en France, la croissance du nombre d'emplois en France (1 000 emplois nets doivent être créés d'ici le 31 décembre 2018), la création de trois co-entreprises avec Alstom dans les domaines des réseaux électriques et des énergies renouvelables, du nucléaire et le développement du site de Belfort, pour en faire le pôle principal de l'activité Énergie de GE en Europe.

La société Vigeo Eiris, désignée par Bercy pour attester de la mise en œuvre des engagements en matière d'emploi et d'organisation (maintien ou implantation) des centres de décision en France, a indiqué que l'exigence relative à l'implantation en France des 4 sièges mondiaux est remplie, et que GE a recruté depuis novembre 2015 près de 2 500 personnes correspondant à une augmentation de 358 emplois nets à fin octobre 2017.

Par ailleurs, s'agissant des deux derniers engagements, les trois co-entreprises ont été créées en novembre 2015 et GE a indiqué avoir réalisé des investissements pour développer l'activité du site de Belfort, avec près de 50 millions d'euros d'investissements dans la technologie des turbines à vapeur Arabelle et plus de 100 millions dans une ligne de production pour les turbines à gaz de grande puissance, souligne Bercy.

Plus généralement GE a investi 245 millions d'euros depuis fin 2015 dans ses activités en France (industrie numérique, réseaux intelligents, filière de l'éolien en mer, activité médicales, nucléaire), et plus de 500 millions d'euros dans des activités de recherche et développement en France depuis fin 2015, mobilisant 1300 personnes en R&D.