L'impact de la vente de sa division d'électroménager a également profité aux résultats.

Le conglomérat américain a réalisé au deuxième trimestre un bénéfice par action ajusté de 51 cents, supérieur de cinq cents au consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Ce résultat intègre un bénéfice exceptionnel de 20 cents lié à la cession de la branche électroménager au chinois Qingdao Haier, bouclée en juin, et une charge exceptionnelle de neuf cents au titre des restructurations et d'autres éléments ponctuels, précise-t-il.

GE a réaffirmé sa prévision de bénéfice opérationnel 2016 et dit s'attendre au maintien d'une croissance soutenue au second semestre.

"La diversité et l'ampleur de notre portefeuille a permis à l'entreprise d'enregistrer de bonnes performances en dépit d'une économie volatile et en faible croissance", dit le directeur général, Jeffrey Immelt, cité dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires total a progressé de 15% sur un an à 33,49 milliards de dollars (30,39 milliards d'euros), grâce entre autres à un bond de 31% des ventes de la division Electricité.

Le chiffre d'affaires des activités industrielles poursuivies a toutefois reculé de 1% à 24,4 milliards, un montant inférieur aux attentes de certains analystes.

L'action GE était en léger repli à 32,50 dollars dans les transactions en avant-Bourse. Elle avait fini à 32,59 dollars jeudi.

Le deuxième trimestre a été marqué pour GE par l'abandon du statut d'institution financière non bancaire d'importance systémique, conséquence de la cession de la majeure partie des activités de services financiers de la division GE Capital.

Cette évolution a libéré 18 milliards de dollars de capitaux que GE prévoit de distribuer à ses actionnaires par le biais de rachats d'actions. Elle lui permet aussi d'envisager d'augmenter son endettement pour financer d'éventuelles acquisitions et sa croissance.

(Alwyn Scott, Marc Angrand pour le service français)