General Electric a pris la tête de l’indice Dow Jones, avec un gain de 4,50% à 14,62 dollars, dans le sillage de résultats meilleurs que prévu au premier trimestre. Le conglomérat américain a bien essuyé une perte nette au premier trimestre, mais celle-ci est liée à la mise en réserve de 1,5 milliard de dollars en raison d’une enquête sur ses pratiques de prêts lors de la crise des subprimes. Les investisseurs n’en ont pas tenu compte car il s’agit d’une histoire ancienne, General Electric étant désormais recentré sur l’industrie.

Sur les trois premiers mois de 2018, la perte nette a atteint 1,18 milliard de dollars, soit 14 cents par action, contre une perte de 117 millions de dollars ou 1 cent par action, un an auparavant. Corrigé des éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressortie à 16 cents, soit 5 cents de mieux que le consensus Thomson Reuters.

Les revenus ont, eux, augmenté de 7% à 28,66 milliards de dollars, dépassant les attentes du marché : 27,5 milliards de dollars.

Sur le plan commercial, le groupe a engrangé 27,4 milliards dollars de commandes, en progression de 10% grâce notamment au transport et aux énergies renouvelables.

General Electric a réaffirmé ses objectifs 2018 d'une bénéfice par action ajusté compris entre 1 et 1,07 dollar et d'un free cash flow pour GE Industrial situé entre 6 et 7 milliards de dollars. Ce dernier était négatif à hauteur de 1,7 milliard de dollar au premier trimestre.