Le constructeur de centrales électriques, de moteurs et d'autres équipements industriels, sans oublier les scanners médicaux, a confirmé ses prévisions de résultats pour l'ensemble de l'année.

L'action se traitait à 26,59 dollars dans les échanges d'avant-Bourse à Wall Street, en repli de 10 cents environ, après être montée à près de 27 dollars dans les minutes qui ont suivi la publication des résultats.

Le bénéfice tiré des opérations poursuivies part du groupe a reculé à 1,34 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) sur la période avril-juin, contre 3,30 milliards de dollars un an plus tôt, donnant un bénéfice par action de 15 cents contre 36 cents.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action ressort en baisse de 45% à 28 cents, trois cents de plus que le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires total a diminué de 12% à 29,56 milliards de dollars, dépassant également le consensus qui le donnait à 29,02 milliards.

La vente de l'électroménager a amputé le chiffre d'affaires de 3,1 milliards de dollars, a précisé le groupe américain.

GE a connu un "environnement volatil et de faible croissance" au deuxième trimestre, a déclaré le PDG Jeff Immelt dans son dernier communiqué de résultats avant son départ en retraite le 1er août et son remplacement à la direction générale par John Flannery, actuel patron de la division de santé.

Le groupe a réduit les coûts administratifs de ses activités industrielles de 670 milliards de dollars depuis le début de l'année, a précisé Immelt, et il "atteindra ou dépassera" son objectif de réduction des coûts d'un milliard de dollars sur l'ensemble de l'année - un objectif établi après des discussions avec le fonds activiste Trian Fund Management.

Au premier trimestre, GE avait surpris avec un cash flow négatif de 1,6 milliard de dollars, dû à des retards de paiements et de livraison d'équipements pour centrales électriques.

Au deuxième trimestre, le cash flow opérationnel a atteint 3,6 milliards de dollars, contre 400 millions de dollars sur les trois premiers mois de l'année. Le chiffre marque toutefois une baisse de 67% sur un an, reflétant en partie la perte des contributions de la division d'électroménager.

(Alwyn Scott avec Rachit Vats à Bangalore, Claude Chendjou et Véronique Tison pour le service français)