Paris (awp/afp) - General Electric considère "avec intérêt" une possible "évolution du capital" d'Adwen, la co-entreprise entre Areva et Gamesa dans l'éolien offshore, a indiqué mardi le président de la division Energies renouvelables du groupe américain, Jérôme Pécresse.

"Nous avons vocation à être un des trois principaux acteurs de l'offshore (...) et nous ne pouvons que regarder avec intérêt une évolution du capital d'Adwen", a affirmé M. Pécresse lors d'une rencontre avec des journalistes.

"Nous avons toujours été partisan de construire une filière française durable dans l'éolien offshore", a-t-il ajouté.

L'avenir d'Adwen est au coeur des discussions entre le fabricant espagnol d'éoliennes Gamesa et l'allemand Siemens qui ont entamé il y a plusieurs mois des discussions en vue d'un rapprochement.

La co-entreprise avec Areva a été créée en mars 2015 pour regrouper leurs actifs dans l'éolien offshore.

Pour faciliter sa fusion avec Siemens, Gamesa a proposé à Areva de rompre leur alliance, selon des informations de la presse espagnole, une information que les deux partenaires n'ont pas souhaité commenter.

Siemens est actuellement le leader mondial des turbines éoliennes en mer, devant Adwen.

Un an après avoir racheté la branche énergie d'Alstom, et donc son éolienne de 6 mégawatts, baptisée "Haliade", General Electric, dont le siège mondial pour sa division Energies renouvelables est basé à Paris, affiche ses ambitions dans l'éolien en mer, avec un carnet de commandes de 2.000 mégawatts.

Son site de Saint-Nazaire a déjà livré trois turbines et le groupe est en train de fabriquer les cinq qui seront installées dans le premier parc en mer aux Etats-Unis.

GE doit également ensuite fournir 66 turbines pour un projet de parc en mer du Nord au large des côtes allemandes, ainsi que les éoliennes de trois projets français portés par EDF.

afp/al