GM Korea a évité un dépôt de bilan le mois dernier après avoir conclu un accord salarial de dernière minute qui prévoit un gel des salaires de base et une réduction de certains avantages.

Mais les analystes, les clients et le gouvernement sud-coréen continuaient de s'interroger sur l'engagement à long terme de GM vis-à-vis de sa filiale.

Les modalités de l'accord contraignant qui doit être signé le 11 mai visent à apaiser certaines de ces craintes.

Selon cet accord, GM ne pourra pas réduire sa participation de 77% dans GM Korea au cours des cinq prochaines années et ne pourra descendre sous les 35% avant 2028, a déclaré le ministre sud-coréen des Finances, Kim Dong-yeon, lors d'une conférence de presse.

Cette limitation est considérée par le gouvernement comme un des éléments qui empêcheront GM de sortir du marché sud-coréen, a-t-il dit.

Il a ajouté que l'accord avait "ouvert la voie pour que GM continue d'opérer au-delà de 10 ans", répondant ainsi aux inquiétudes selon lesquelles le constructeur pourrait se retirer à l'issue de cette période.

Autre signe de son engagement à long terme, GM prévoit de créer un nouveau siège pour l'Asie-Pacifique en Corée du Sud. Le groupe achètera également davantage de pièces auprès des fournisseurs sud-coréens pour ses opérations à l'étranger, ce qui permettra d'accroître ses achats d'environ 2.000 milliards de wons (1,57 milliard d'euros) par an, a-t-il dit.

GM et la Korea Development Bank (KDB) ont déjà conclu un accord préliminaire portant sur des investissements de 7,15 milliards de dollars au total.

(Hyunjoo Jin; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)