Les pouvoirs publics pourraient aider au niveau des coûts de l'énergie et de l'immobilier mais seulement si les négociations salariales reprennent entre les salariés et PSA, a-t-il ajouté.

Il est inacceptable de se fonder sur des décisions d'investissement pour faire "pratiquement" peser sur la Thuringe "la menace d'un chantage", a encore dit Ramelow.

A propos des trois Länder où Opel a des usines, le ministre-président a déclaré: "Les trois Länder ne permettront pas qu'on les divise."

PSA a racheté l'année dernière pour 2,6 milliards de dollars (2,12 milliards d'euros) Opel et Vauxhall, les deux marques européennes déficitaires de General Motors, dont il cherche à réduire les coûts.

Opel doit réduire ses coûts de personnel de 25% pour que ses sites allemands soient concurrentiels, a déclaré le président du directoire Michael Lohscheller à l'hebdomadaire allemand Bilanz.

Tout investissement dans les usines en Allemagne est subordonné à une amélioration de la compétitivité. Opel ne projette pas de fermer de site en Allemagne et honorera les accords salariaux existants, a-t-il dit au magazine.

Dans un entretien accordé cette fois à Automobilwoche, Michael Lohscheller dit qu'Opel ne pourra pas lancer la production d'un nouveau modèle en Allemange au premier semestre 2018 parce qu'il n'y a pas d'accord avec les syndicats sur la manière de rendre les usines plus compétitives.

Le conseil d'entreprise du constructeur a estimé lundi que la direction ne respectait pas ses engagements.

"Lohscheller doit dire la vérité. Les accords ne sont pas respectés dans les projets pour les usines et l'ingénierie", a déclaré le conseil d'entreprise dans un communiqué publié lundi.

 

(Hans-Edzard Busemann, Véronique Tison et Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, General Motors Corporation