Gilead Sciences, Inc. (Nasdaq : GILD) a annoncé aujourd'hui les résultats d'essais cliniques de Phase II indiquant que son régime posologique « Quad » expérimental à dose fixe d'un seul comprimé d'elvitégravir, de GS 9350 (cobicistat) et de Truvada® (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) pour le traitement de l'infection par VIH a affiché une activité antirétrovirale comparable à celle de l'Atripla® (éfavirenz 600 mg/emtricitabine 200 mg/ fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg). À 24 semaines, la proportion de patients ayant atteint un ARN VIH (charge virale) inférieur à 50 copies/mL était de 90 % dans le bras Quad et de 83 % dans le bras Atripla (en utilisant une analyse où l'absence vaut un échec sur une population en intention de traiter). Les taux d'abandon attribuables à des effets indésirables étaient comparables dans les deux bras de l'étude. Ces données seront présentées aujourd'hui à la 17e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) à San Francisco (Résumé n° 58LB).

« Les schémas thérapeutiques simplifiés de médicaments co-formulés, à dose fixe, sont devenus les normes de soin dans le traitement du VIH car ils aident les patients à observer leur posologie », a déclaré Calvin J. Cohen, MD, M.Sc., responsable de recherche et directeur de recherche, Community Research Initiative of New England. « Ces résultats positifs en termes d'efficacité et d'innocuité indiquent que le Quad a le potentiel de devenir une nouvelle option thérapeutique importante pour le VIH ».

Le Quad contient quatre composés Gilead en un seul comprimé à prise unique quotidienne : l'elvitégravir, un inhibiteur de l'intégrase expérimental pour le VIH ; le cobicistat, un agent pharmaceutique d'amélioration potentielle ou « amplificateur » qui augmente les niveaux sanguins de certains médicaments contre le VIH ; et le Truvada, une combinaison de deux médicaments contre le VIH, l'emtricitabine et le fumarate de ténofovir disoproxil.

Gilead étudie également le cobicistat en tant qu'agent amplificateur autonome pour d'autres médicaments antirétroviraux – notamment les inhibiteurs de protéase à prise unique quotidienne tels que l'atazanavir. Actuellement, le ritonavir est le seul agent utilisé pour amplifier le traitement contre le VIH. Les données d'un essai clinique de Phase II évaluant l'innocuité et l'efficacité de l'atazanavir amplifié par le cobicistat plus Truvada comparé à l'atazanavir amplifié par le ritonavir plus Truvada seront également présentées aujourd'hui à la CROI.

« Notre mission est de développer de nouveaux schémas thérapeutiques pour le VIH qui présentent des profils d'efficacité et de tolérabilité améliorés, dont l'importance ne cesse d'augmenter quand les patients subissent un traitement de plus en plus long », explique Norbert W. Bischofberger, PhD, vice-président directeur, recherche et développement, et scientifique en chef de Gilead. « Nous sommes ravis de ces résultats et nous nous réjouissons à l'idée de collaborer avec la U.S. Food and Drug Administration pour finaliser le programme clinique de Phase III pour le Quad et le cobicistat ».

Étude 236-0104

L'Étude 236-0104 est un essai clinique comparatif contre traitement de référence, en double aveugle, multicentrique, randomisé (2:1) de 48 semaines évaluant l'innocuité et l'efficacité du Quad (n=48) par rapport à l'Atripla (n=23) chez des adultes infectés par le VIH et naïfs de traitement dont la charge virale était supérieure ou égale à 5 000 copies/mL et dont les numérations cellulaires CD4 (une mesure de la robustesse du système immunitaire) étaient supérieures à 50 cellules/mm3 au début de l'étude. Les semaines 24 et 48 sont les points-temps primaires et secondaires, respectivement, pour l'efficacité, qui est mesurée par la proportion de patients dont l'ARN VIH est inférieur à 50 copies/mL. Les objectifs secondaires seront l'innocuité et la tolérabilité des deux schémas thérapeutiques pendant les 48 semaines.

Au début de l'étude, les participants du bras Quad présentaient une charge virale moyenne de 4,59 log10 copies/mL et une numération cellulaire CD4 moyenne de 354 cellules/mm3. Les patients du bras Atripla de l'étude présentaient une charge virale moyenne de 4,58 log10 copies/mL et une numération cellulaire CD4 moyenne de 436 cellules/mm3 au début de l'étude.

À 24 semaines, 90 % des patients du bras Quad et 83 % des patients du bras Atripla avaient atteint l'objectif primaire de l'étude, à savoir des niveaux ARN VIH inférieurs à 50 copies/mL, en utilisant une analyse où l'absence vaut un échec sur une population en intention de traiter (différence du taux de réponse pondéré par strate entre Quad et Atripla = +5 % ; 95 % CI : -11,0 % à 21,1 %). Bien que cette étude de Phase II n'ait pas été assez puissante pour des comparaisons d'efficacité formelles, l'efficacité du Quad a répondu aux critères statistiques de non-infériorité comparé à Atripla tels que définis par une limite inférieure pré-spécifiée de la marge de non-infériorité de -12 %. D'autre part, en utilisant une analyse dans laquelle les valeurs absentes sont exclues, 96 et 95 % des patients des bras Quad et Atripla, respectivement, ont atteint des niveaux ARN VIH inférieurs à 50 copies/mL au bout de 24 semaines.

Les patients prenant le Quad présentaient une augmentation moyenne de la numération cellulaire CD4 de 123 cellules/mm3 comparé à une augmentation moyenne de 124 cellules/mm3 chez les patients Atripla à 24 semaines.

Les taux d'abandon et les effets indésirables étaient similaires dans les deux bras de l'étude. Trois patients ont abandonné le traitement dans chaque bras de l'étude ; l'un d'entre eux, un patient Atripla, a abandonné le traitement suite à un événement indésirable (idéation suicidaire), en revanche, aucun patient n'a abandonné le Quad suite à un événement indésirable. Le bras Quad présentait moins d'effets indésirables associés au médicament, notamment au niveau du système nerveux central (CNS). Les effets indésirables émergeant en cours de traitement observés les plus fréquemment affectant plus de 5 % des patients dans l'un ou l'autre bras de traitement étaient des rêves anormaux/cauchemars, étourdissements, fatigue, somnolence, diarrhée et céphalées. Aucun effet indésirable de grade 3 ou 4 n'a été observé chez les patients Quad. Deux effets indésirables de grade 3 ou 4 ont été signalés chez les patients Atripla (lymphome B avec lymphadénopathie et neutropénie).

Une incidence d'anomalies de laboratoire (grades 2-4) a été observée dans les deux bras de l'étude. Les anomalies de laboratoire observées chez plus de 5 % des patients dans chaque bras de traitement étaient des augmentations de l'amylase, des réductions du taux de neutrophiles, des augmentations du cholestérol total et de la protéinurie. Les augmentations moyennes de cholestérol, lipoprotéine de faible densité (LDL), lipoprotéine de haute densité (HDL) et triglycérides étaient faibles et similaires dans les deux bras de l'étude.

Étude 216-0105

L'Étude 216-0105 est un essai clinique comparatif contre traitement de référence, en double aveugle, multicentrique, randomisé (2:1) de 48 semaines évaluant l'innocuité et l'efficacité de l'atazanavir amplifié par le cobicistat (n=50) comparé à l'atazanavir amplifié par le ritonavir (n=29) chacun en association avec le Truvada chez des adultes infectés par le VIH et naïfs de traitement dont la charge virale était supérieure ou égale à 5 000 copies/mL et dont les numérations cellulaires CD4 étaient supérieures à 50 cellules/mm3 au début de l'étude. Les objectifs primaires et secondaires de cette étude sont identiques à ceux de l'étude Quad de Phase II.

Au début de l'étude, les participants du bras cobicistat présentaient une charge virale moyenne de 4,56 log10 copies/mL et une numération cellulaire CD4 moyenne de 341 cellules/mm3. Les patients du bras ritonavir de l'étude présentaient une charge virale moyenne de 4,69 log10 copies/mL et une numération cellulaire CD4 moyenne de 367 cellules/mm3 au début de l'étude.

À 24 semaines, 84 % des patients du groupe cobicistat et 86 % des patients du groupe ritonavir avaient atteint l'objectif primaire, à savoir des niveaux ARN VIH inférieurs à 50 copies/mL, en utilisant une analyse où l'absence vaut un échec sur une population en intention de traiter (différence du taux de réponse pondéré par strate entre cobicistat et ritonavir = -1,9 % ; 95 % CI : -18,4 % à 14,7 %). D'autre part, en utilisant une analyse où les valeurs absentes sont exclues, 91 et 96 % des patients des bras cobicistat et ritonavir, respectivement, ont atteint des niveaux ARN VIH inférieurs à 50 copies/mL au bout de 24 semaines.

Les patients suivant un régime amplifié au cobicistat présentaient une augmentation moyenne de numération cellulaire CD4 de 206 cellules/mm3 comparé à une augmentation moyenne de 190 cellules/mm3 chez les patients suivant un régime amplifié au ritonavir à 24 semaines.

Les taux d'abandon étaient similaires entre les bras de l'étude. Deux patients recevant le cobicistat ont abandonné le traitement en raison d'effets indésirables (vomissements et érythème), ainsi qu'un patient recevant le ritonavir (ictère sclérotique). Les effets indésirables émergeant en cours de traitement observés le plus fréquemment chez plus de 5 % des patients dans l'un ou l'autre bras de traitement étaient la nausée, la diarrhée et la fatigue. Deux effets indésirables de grade 3 ou 4 ont été observés chez les patients traités au cobicistat (anémie et érythème) et aucun chez les patients du bras ritonavir.

Une incidence d'anomalies en laboratoire (grades 2-4) a été observée dans les deux bras de l'étude. Les anomalies en laboratoire (grades 2-4) observées chez plus de 5 % des patients dans l'un ou l'autre bras de traitement comprenaient des élévations de la bilirubine (supérieures à 2,5 x ULN), des augmentations de l'amylase et des augmentations du cholestérol total. Les augmentations moyennes de cholestérol, lipoprotéine de faible densité (LDL), lipoprotéine de haute densité (HDL) et triglycérides étaient faibles et similaires dans les deux bras de l'étude.

Dans les deux études de Phase II, aucun patient recevant du cobicistat ne présentait d'élévation de l'aspartate aminotransférase (AST) ou de l'alanine aminotransférase (ALT) de grade 3 ou 4, qui sont des mesures de la fonction hépatique. De petites augmentations de créatinine sérique (une valeur utilisée pour estimer la fonction rénale) avec des réductions résultantes de la clairance de créatinine estimée (par Cockroft-Gault) ont été observées dans les études de Phase II. Les résultats d'une étude rénale distincte chez des bénévoles en bonne santé indiquent que le cobicistat n'affecte pas les taux de filtration glomérulaire (TFG) réels évalués par la clairance du iohexol (une vraie mesure de la fonction rénale). L'augmentation de la créatinine sérique avec le cobicistat se produit dans les quelques jours suivant l'initiation médicamenteuse et est réversible avec des valeurs retournant aux valeurs de référence dans les quelques jours suivant la cessation du cobicistat.

À propos de l'elvitégravir

L'elvitégravir est un inhibiteur d'intégrase du VIH. À la différence des autres classes d'agents antirétroviraux, les inhibiteurs d'intégrase interfèrent avec la réplication du VIH en bloquant la capacité du virus à s'intégrer dans le matériel génétique des cellules humaines. L'elvitégravir a été cédé à Gilead par Japan Tobacco Inc. (JT) sous licence en mars 2005. En vertu de l'accord entre Gilead et JT, Gilead détient les droits exclusifs de développement et de commercialisation de l'elvitégravir dans tous les pays du monde sauf le Japon, où JT conserve les droits.

Á propos du cobicistat

Cobicistat (anciennement GS 9350) est un puissant inhibiteur mécanique du cytochrome P450 3A (CYP3A) exclusif de Gilead, une enzyme qui métabolise les médicaments dans le corps. Outre son étude de l'agent dans le cadre d'un schéma posologique à dose fixe à base d'intégrase, Gilead examine également le rôle autonome potentiel du cobicistat dans l'amplification des inhibiteurs de protéase du VIH disponibles commercialement qui sont utilisés dans de nombreux traitements contre le VIH.

Le régime posologique à dose fixe à base d'intégrase (le « Quad »), l'elvitégravir et le cobicistat sont des produits expérimentaux et leur innocuité ou leur efficacité chez l'homme n'a pas encore été déterminée.

Informations importantes sur l'innocuité des produits Truvada et Atripla

Une acidose lactique et une hépatomégalie sévère avec stéatose, avec des cas mortels, ont été signalées suite à l'utilisation d'analogues nucléosidiques seuls ou en association avec d'autres antirétroviraux y compris le Viread (fumarate de ténofovir disoproxil), un composant de l'Atripla et du Truvada. L'Atripla et le Truvada ne sont pas approuvés pour le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B chronique (HBV) et leur innocuité et leur efficacité n'ont pas été établies chez les patients coinfectés par le HBV et le VIH-1. De sévères exacerbations aiguës de l'hépatite B ont été signalées chez des patients coinfectés par les virus HBV et VIH-1 qui ont abandonné l'Atripla ou le Truvada. La fonction hépatique doit être étroitement surveillée par un suivi clinique et de laboratoire pendant au moins plusieurs mois chez les patients coinfectés par les virus HBV et VIH-1 et qui ont abandonné l'Atripla ou le Truvada. Le cas échéant, l'initiation d'une thérapie anti-hépatite B peut être justifiée.

Il est important que les patients sachent que les médicaments anti-VIH contenant de l'Atripla et du Truvada ne guérissent pas l'infection par le VIH ni le SIDA et ne réduisent pas le risque de transmission du VIH à d'autres personnes.

Informations complémentaires importantes sur le Truvada

Le Truvada est un comprimé combiné à dose fixe contenant 200 mg d'emtricitabine (Emtriva) et 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil (Viread). Aux États-Unis, le Truvada est indiqué en association avec d'autres agents antirétroviraux (comme les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse ou les inhibiteurs de protéase) pour le traitement des infections par le VIH-1 chez les adultes.

Le Truvada ne doit pas être administré avec de l'Atripla, de l'Emtriva, du Viread ou avec des produits contenant de la lamivudine, notamment Combivir® (lamivudine/zidovudine), Epivir® ou Epivir-HBV® (lamivudine), Epzicom? (abacavir sulfate/lamivudine) ou Trizivir® (abacavir sulfate/lamivudine/zidovudine). Chez les patients déjà traités, l'utilisation du Truvada devra être guidée par des tests en laboratoire et par les antécédents de traitement.

L'emtricitabine et le ténofovir sont éliminés principalement par les reins. Des troubles rénaux, notamment des cas d'insuffisance rénale aiguë et de syndrome de Fanconi (traumatisme tubulaire rénal avec hypophosphatémie sévère), ont été signalés en association avec l'utilisation du Viread. Il est recommandé de calculer la clairance de créatinine chez tous les patients avant d'initier un traitement au Truvada et, le cas échéant au niveau clinique pendant le traitement. Une surveillance systématique de la clairance évaluée de la créatinine et du phosphore sérique doit être effectuée chez les patients à risque d'insuffisance rénale y compris les patients qui ont présenté des effets rénaux précédemment en prenant l'Hepsera (adéfovir dipivoxil). L'ajustement des intervalles de dosage et le suivi attentif de la fonction rénale sont recommandés chez tous les patients présentant une clairance de créatinine de 30-49 ml/min. Le Truvada doit être évité avec l'utilisation concomitante ou récente d'un agent néphrotoxique. L'administration concomitante du Truvada avec le Hepsera doit être évitée.

L'administration concomitante de Truvada et de didanosine nécessite une certaine prudence. Les patients doivent être suivis de près pour détecter les effets indésirables associés à la didanosine, dans ce cas, la didanosine devra être abandonnée. Une réduction du dosage de didanosine devra être envisagée, le cas échéant. Les patients prenant de l'atazanavir et du lopinavir/ritonavir en plus du Truvada doivent être suivis pour détecter les effets indésirables associés à Truvada, qui sera abandonné s'ils se produisent. En cas d'administration concomitante avec du Truvada, il est recommandé de compléter l'atazanavir par du ritonavir 100 mg. L'atazanavir sans ritonavir ne doit pas être administré de façon concomitante avec du Truvada.

Des diminutions de la densité minérale osseuse (DMO) dans la colonne vertébrale et la hanche ont été observées avec l'utilisation du Viread. Les effets sur la santé osseuse à long terme et sur les risques futurs de fracture sont inconnus. Une surveillance DMO doit être envisagée chez les patients présentant des antécédents de fractures pathologiques ou à risque d'ostéopénie. Des cas d'ostéomalacie (associés à une tubulopathie rénale proximale et pouvant contribuer à des fractures) ont été signalés en association avec l'utilisation de Viread.

Des modifications au niveau de la graisse corporelle ont été observées chez les patients prenant des médicaments contre le VIH. Le syndrome de reconstitution immune a été signalé chez des patients ayant subi une bithérapie, notamment, avec le Viread et l'Emtriva, et pourra nécessiter une évaluation et un traitement complémentaires.

Les effets indésirables les plus fréquents (incidence ?10 %) sont la diarrhée, la nausée, la fatigue, les céphalées, les étourdissements, la dépression, l'insomnie, les rêves anormaux et l'érythème.

Le composé d'origine du Viread est le résultat d'une collaboration entre le docteur Antonin Holy, de l'Institut de chimie et de biochimie organiques de l'Académie des sciences de la République tchèque (IOCB) à Prague et le docteur Erik DeClercq, de l'Institut de recherche médicale Rega de l'Université catholique de Louvain, en Belgique. Les inventeurs du Viread ont accepté de renoncer à leurs droits d'auteur sur la vente du Viread et du Truvada dans les pays du programme Gilead Access pour que le produit puisse être vendu sans bénéfice dans les parties du monde où l'épidémie est la plus sévère.

Pour obtenir des informations posologiques complètes sur le Truvada, consultez www.Truvada.com.

Informations complémentaires importantes sur l'Atripla

Aux États-Unis, l'utilisation de l'Atripla est indiquée seule en tant que posologie complète ou en association avec d'autres agents antirétroviraux pour le traitement des infections par le VIH-1 chez les adultes.

L'Atripla contient les composants Truvada (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) et Sustiva (éfavirenz), en formule commune sous forme de comprimé unique. Par conséquent, les informations importantes sur l'innocuité fournies dans la section précédente au sujet du Truvada s'appliquent également à l'Atripla, en plus des informations importantes suivantes sur le produit.

En tant que régime à dose fixe de Viread (fumarate de ténofovir disoproxil), d'Emtriva (emtricitabine) et de Sustiva (éfavirenz), l'Atripla ne doit pas être administré en concomitance avec le Viread, l'Emtriva, le Truvada (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) ou le Sustiva. En raison des similitudes entre l'Emtriva et la lamivudine, l'Atripla ne doit pas être administré en concomitance avec des médicaments contenant de la lamivudine, notamment Combivir® (lamivudine/zidovudine), Epivir® ou Epivir-HBV® (lamivudine), Epzicom? (abacavir sulfate/lamivudine) ou Trizivir® (abacavir sulfate/lamivudine/zidovudine).

L'Atripla ne doit pas être pris avec le bépridil, le cisapride, le midazolam, le pimozide, le triazolam, et les produits dérivés de l'ergot de seigle en raison d'une contre-indication avec l'éfavirenz. L'utilisation de l'Atripla avec le voriconazole, le millepertuis (Hypericum perforatum) ou avec des produits contenant du millepertuis est déconseillée. L'utilisation de l'Atripla avec l'atazanavir ou atazanavir/ritonavir n'est pas recommandée.

L'Atripla ne doit pas être administré aux patients dont la clairance de créatinine est inférieure à 50 ml/min.

De graves comportements psychiatriques indésirables, en particulier de dépression sévère (2,4 %), d'idéation suicidaire (0,7 %), de tentatives de suicide n'ayant pas entrainé la mort (0,5 %), de comportement agressif (0,4 %), de réactions paranoïdes (0,4 %) et de réactions maniaques (0,2 %) ont été signalés chez les patients traités à l'éfavirenz, un composant de l'Atripla. Outre l'éfavirenz, des facteurs identifiés dans une étude clinique, associés à une augmentation des symptômes psychiatriques, comprennent des antécédents d'usage de drogues injectables, des antécédents psychiatriques et l'usage de médicaments psychiatriques. Des cas de suicide, de délire et de comportement psychotique ont parfois été signalés, mais on n'a pas pu établir que l'éfavirenz en était la cause. Les patients présentant de graves comportements psychiatriques indésirables doivent être évalués immédiatement pour déterminer si les risques inhérents à la poursuite du traitement l'emportent sur les avantages. Les patients doivent indiquer à leur médecin s'ils ont des antécédents de maladie mentale ou consomment des drogues ou de l'alcool.

Cinquante-trois pourcent des patients participant à des études cliniques ont signalé des symptômes touchant le système nerveux central, en particulier des étourdissements (28,1 %), des insomnies (16,3 %), des problèmes de concentration (8,3 %), de la somnolence (7,0 %), des rêves anormaux (6,2 %) et des hallucinations (1,2 %) en prenant de l'éfavirenz par rapport à 25 % des patients recevant des posologies témoins. Ces symptômes commencent habituellement au premier ou au deuxième jour du traitement et disparaissent généralement au bout de deux à quatre semaines. Après quatre semaines de traitement, la prévalence des symptômes du système nerveux central dont la gravité était au moins modérée était de 5 à 9 % des patients traités avec des posologies contenant de l'éfavirenz. Les symptômes du système nerveux ne sont pas annonciateurs des symptômes psychiatriques moins fréquents.

Les femmes ne doivent pas prendre de l'Atripla si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Des déficiences congénitales graves ont été observées chez les enfants de femmes traitées à l'éfavirenz pendant leur grossesse. Les femmes doivent utiliser une méthode contraceptive de barrière, telle qu'un préservatif, même si elles utilisent également d'autres méthodes de contraception.

L'érythème est un effet secondaire fréquent qui disparaît généralement sans changer le traitement. Il peut constituer un problème grave chez certains patients.

Chez les patients présentant des antécédents connus ou soupçonnés d'hépatite B ou C et chez les patients traités avec d'autres médicaments associés à la toxicité hépatique, la surveillance des enzymes hépatiques est recommandée.

L'Atripla doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de crise d'épilepsie. Des convulsions ont été observées chez des patients qui recevaient de l'éfavirenz, généralement en présence d'antécédents connus de crises d'épilepsie.

L'Invirase® (saquinavir) ne doit pas être utilisé comme seul inhibiteur de la protéase en association avec l'Atripla.

Les effets indésirables les plus significatifs observés chez les patients traités avec du Sustiva sont les symptômes du système nerveux, les symptômes psychiatriques et l'érythème. Les effets indésirables les plus fréquents (au moins 5 %) observés dans des études cliniques avec le Sustiva sont la fatigue, les douleurs, les étourdissements, les céphalées, les insomnies, les problèmes de concentration, les nausées, les vomissements, les diarrhées, la dépression, l'érythème et le prurit.

Pour obtenir des informations posologiques complètes sur l'Atripla, consultez www.Atripla.com.

À propos de Gilead Sciences

Gilead Sciences est une société biopharmaceutique qui découvre, met au point et commercialise des thérapies innovantes dans des domaines de besoins médicaux non satisfaits. La mission de la société est de faire progresser les soins dispensés aux patients souffrant de maladies mettant leur vie en danger dans le monde entier. Gilead, dont le siège se trouve à Foster City, en Californie, exerce ses activités en Amérique du Nord, en Europe et en Australie.

Énoncés prévisionnels

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prévisionnels, au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995, qui sont soumis à des risques, à des incertitudes et à d'autres facteurs, notamment les risques associés à la capacité de Gilead à finaliser le programme de Phase III pour le Quad et le cobicistat auprès de la U.S. Food and Drug Administration (FDA) en temps opportun ou du tout. En outre, le risque existe que les résultats des essais cliniques en cours ou essais cliniques éventuels ultérieurs du Quad ou du cobicistat soient défavorables, et qu'il soit nécessaire pour Gilead de modifier ou de retarder ces essais cliniques. Il se peut que Gilead n'obtienne pas l'approbation de la FDA et d'autres agences réglementaires, et par conséquent, que la commercialisation du Quad ou du cobicistat ne se matérialise pas. Par ailleurs, Gilead pourra prendre la décision stratégique d'abandonner le développement du Quad ou du cobicistat si, par exemple, la société estimait que la commercialisation serait difficile relativement aux autres opportunités dans son bassin pharmaco-clinique. Ces risques, incertitudes et autres facteurs sont susceptibles de faire varier sensiblement les résultats réels par rapport à ceux indiqués dans ces énoncés prévisionnels. Il est conseillé aux lecteurs de ne pas se fier à ces énoncés prévisionnels. Gilead recommande à ses lecteurs de consulter son rapport trimestriel sur formulaire 10-Q pour le troisième trimestre de 2009. Gilead réclame la protection de la règle refuge contenue dans la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995 pour les énoncés prévisionnels. Tous les énoncés prévisionnels reposent sur des informations dont Gilead dispose actuellement et Gilead rejette toute obligation d'actualiser un quelconque de ces énoncés prévisionnels.

Des informations posologiques complètes sur le Truvada aux États-Unis sont disponibles sur le site www.Truvada.com.

Des informations posologiques complètes sur l'Atripla aux États-Unis sont disponibles sur le site www.Atripla.com.

Des informations posologiques complètes sur le Viread aux États-Unis sont disponibles sur le site www.Viread.com.

Des informations posologiques complètes sur l'Emtriva aux États-Unis sont disponibles sur le site www.GileadHIV.com.

Des informations posologiques complètes sur l'Hepsera aux États-Unis sont disponibles sur le site www.Hepsera.com.

Truvada, Viread, Emtriva et Hepsera sont des marques déposées de Gilead Sciences, Inc.

Atripla est une marque déposée de Bristol-Myers Squibb & Gilead Sciences, LLC.

Pour en savoir plus sur Gilead Sciences, consultez le site de la société à l'adresse www.gilead.com ou appelez Gilead Public Affairs au 1-800-GILEAD-5 ou au 1-650-574-3000.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Gilead Sciences, Inc.
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