L'action Givaudan, spécialiste suisse des arômes alimentaires et des parfums, comptait parmi les deux plus fortes baisses de l'indice zurichois SMI ce matin après la publication de ventes trimestrielles contrastant avec des objectifs à l'occasion réaffirmés. Le titre perd ce matin 1,3% à 1.765 francs dans un marché suisse en hausse de 0,4%.

Par ailleurs à Paris, l'action Naturex, qui évolue partiellement sur les mêmes marchés, recule de 3,4% à 52,9 euros.

Au 1er trimestre 2015, le chiffre d'affaires du groupe helvétique a progressé symboliquement de 0,4% à 1.087 millions de francs suisses, soit + 0,9% en données comparables.

En termes organiques, la division Arômes progresse de 1,5% à 571 millions de francs, la branche parfums grappillant 0,3% à 516 millions de francs. Toujours en données comparables, la croissance a atteint 0,3% dans les économies matures, soit 55% de l'activité, quand dans les émergents elle est de 1,8%.

Le groupe évoque 'un environnement économique difficile, marqué par un ralentissement dans les marchés émergents d'Asie et d'Europe de l'Est', sans oublier une base de comparaison défavorable, indique sa direction.

Mais par ailleurs, 'le portefeuille de projets et les nouveaux contrats se sont maintenus à un niveau élevé'. Givaudan reste donc confiant quant à ses prévisions, qu'il réaffirme bien qu'elles tranchent avec les premières ventes trimestrielles.

'A moyen terme, l'objectif global est non seulement d'enregistrer une croissance organique comprise entre 4,5 % et 5,5 % par an, avec l'hypothèse d'une croissance du marché estimée entre 2 % et 3 %, mais aussi de continuer à gagner des parts de marché', réaffirme le groupe.

'Givaudan entend dépasser la croissance du marché sous-jacent et continuer à réaliser la marge d'EBITDA (soit l'excédent brut d'exploitation, ndlr) la plus élevée du secteur, tout en visant un flux de trésorerie disponible annuel compris entre 14 % et 16 % du chiffre d'affaires en 2015. Givaudan réitère son intention de reverser aux actionnaires plus de 60 % du flux de trésorerie disponible tout en maintenant un objectif de ratio d'endettement à moyen terme en dessous de 25 %”, indique la direction.


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