L'opération, qui doit être encore approuvée par les autorités de la concurrence, devrait être bouclée au deuxième trimestre, a précisé Novartis dans un communiqué.

Dans un communiqué distinct, GSK a annoncé que l'acquisition du solde de la coentreprise aurait un impact positif sur ses résultats ajustés dès 2018 et qu'elle renforcerait la génération de trésorerie.

Le laboratoire britannique a ajouté que ce rachat serait accompagné d'une revue stratégique de ses activités de nutrition, qui devrait être terminée vers la fin de l'année. Il a précisé que cette revue concernerait notamment sa participation dans sa filiale indienne GlaxoSmithKline Consumer Healthcare.

La coentreprise avait été créée en 2015 dans le cadre d'une réorganisation en profondeur des deux groupes, qui a permis de regrouper les médicaments sans ordonnance de Novartis et la santé grand public de GSK. Elle produit notamment l'antalgique Panadol, l'anti-inflammatoire Voltarène et les produits antitabac Nicotinell.

"Bien que notre coentreprise de santé grand public avec GSK progresse bien, c'est le bon moment pour Novartis de céder cet actif non stratégique à un prix attractif", a déclaré le nouveau directeur général de Novartis Vas Narasimhan dans le communiqué.

GSK s'est retiré la semaine dernière de la course pour le rachat des actifs de santé grand public de l'américain Pfizer, mettant en péril le processus de mise aux enchères dont le laboratoire américain espérait tirer une vingtaine de milliards de dollars (16 milliards d'euros).

(Michael Shields, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Novartis, GlaxoSmithKline, Pfizer