Global EcoPower a enregistré une perte nette de 188.000 euros au premier semestre, contre un bénéfice de 942.000 euros un an plus tôt. Ce basculement dans le rouge s'explique par un résultat négatif exceptionnel net de 631.000 euros, 'constitué pour l'essentiel d'une dépréciation exceptionnelle de la valeur du fonds de commerce de l'activité solaire à hauteur de 650.000 euros', a expliqué le constructeur aixois de centrales produisant de l'électricité d'origine renouvelable.

Et d'ajouter: 'cette dépréciation purement comptable, correspondant au mali technique de fusion après la fusion-absorption de Solar EcoPower (activité photovoltaïque) par Global EcoPower, n'a aucun impact sur la trésorerie de la société.'

L'Ebitda est, lui, ressorti à 401.000 euros, contre 1,5 million environ au terme des six premiers mois de 2013. Egalement en baisse, le chiffre d'affaires s'est pour sa part établi à 2,5 millions d'euros, à comparer avec environ quatre millions.

Il a été constitué, pour sa quasi-totalité, du chiffre d'affaires correspondant à l'état d'avancement des quatre parcs éoliens de Global EcoPower (un dans la Manche et trois dans la Marne), d'une capacité totale installée de 74,25 mégawatts (MW) construits pour compte de tiers.

Au 30 juin dernier, les capitaux propres s'établissaient en outre à 5.634.000 euros, contre un peu moins de cinq millions un an auparavant. La structure financière de Global EcoPower a de surcroît été renforcée au cours du semestre, avec des disponibilités de 2.614.000 euros au 30 juin et désormais plus aucune dette financière à l'issue du premier semestre.

Pour rappel, Global EcoPower a annoncé début septembre l'acquisition de deux nouveaux projets éoliens d'une puissance de 10 MW chacun. Ces deux opérations vont s'inscrire dans la nouvelle stratégie désormais mise en oeuvre par le groupe, lequel aspire désormais à construire les centrales pour les vendre ensuite à des tiers-investisseurs.

Elle a vocation à renforcer le chiffre d'affaires et la rentabilité de Global EcoPower.

Le groupe a également indiqué qu'il recherchait des capitaux plus importants pour financer l'apport en fonds propres dans les centrales, soit entre 20% et 30% de l'investissement total.

Enfin, dans l'optique de financer les besoins en capitaux nécessaires à la conservation d'une partie des centrales, il étudie actuellement diverses modalités de financement visant à accroître ses ressources financières tout en maintenant un retour sur investissement optimal à ses actionnaires.


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