La force du dollar ne fait évidemment pas que des heureux et si le précédent trimestre a globalement souri aux poids lourds de la cote américaine, la persistance du phénomène commence à peser sur les comptes de certains. Parmi eux, Google, qui malgré un bilan financier objectivement bon a fait état de comptes trimestriels en-deçà des prévisions des analystes, ce qui présage une fin de semaine en territoire négatif.

Apple a généré le plus important profit trimestriel de l'histoire des entreprises. Le géant de la Silicon Valley a, lui, vu son bénéfice net grimper de 41% en glissement annuel à 4,8 milliards de dollars au titre de son quatrième 2014, soit 6,88 dollars par titre. Le consensus tablait cependant sur 7,11 dollars par action.

Le chiffre d'affaires n'a quant à lui progressé 'que' de 15% sur la période, soit cinq points de moins qu'au troisième trimestre. Sur l'année, les revenus sont ressortis en augmentation de 19% à 66 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net a atteint 14,4 milliards, soit une hausse de 12% par rapport à l'exercice 2013.

Gageons qu'hormis la déception suscitée par le bénéfice par action (BPA) trimestriel, les opérateurs s'émeuvent aussi de la croissance de 'seulement' 14% au quatrième trimestre du nombre de clics sur les annonces publicitaires, qui rétribuent Google, après +17% au terme des trois mois précédents, et de la baisse de 3% du prix moyen par clic après, déjà, une diminution de 2% au troisième trimestre.

Le modèle économique du géant de l'Internet donne-t-il des signes de faiblesse ? La forte progression des dépenses, surtout en R & D, témoigne en tout cas de la volonté du management d'explorer d'autres pistes...


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