PARIS, 30 juillet (Reuters) - Le groupe Fnac entend limiter au second semestre les effets défavorables sur ses marges grâce notamment aux plans d'action commerciaux lancés au deuxième trimestre et à un effet mix catégorie moins défavorable que lors des six premiers mois de l'année.

Au premier semestre, le taux de marge brute du groupe s'est établi à 29,8% contre 30,4% un an plus tôt, pénalisé par les investissements commerciaux associés notamment à l'installation en France de la nouvelle catégorie "téléphonie" et par un effet mix catégorie défavorable.

La société a indiqué mercredi avoir enregistré une amélioration de son free cash flow de 19 millions d'euros, à -273 millions d'euros, entrainant une hausse de la trésorerie nette de 69 millions d'euros à 196 millions d'euros.

Dans un environnement de consommation difficile, les ventes du groupe ont reculé de 1,1% au premier semestre à périmètre comparable et taux de change constants, le recul des ventes décélérant au deuxième trimestre à -0,6%, contre une baisse de 1,5% au cours des trois premiers mois de l'année et de 3,1% sur l'ensemble de 2013.

En données publiées, le chiffre d'affaires du groupe a baissé de 1,1% au deuxième trimestre, malgré une croissance de 0,1% de l'activité en France.

"En France, après plusieurs années de baisse, la Fnac affiche un chiffre d'affaires en croissance au second trimestre et la poursuite de gains de part de marché, grâce notamment à des relais de croissance dynamiques et au succès du modèle omnicanal", souligne dans un communiqué Alexandre Bompard, P-DG du groupe.

La Fnac entend d'ailleurs maintenir sa dynamique de prises de parts de marché grâce à la montée en puissance du plan de transformation de son modèle commercial.

Le groupe s'est également dit confiant dans sa capacité à dépasser l'objectif de 80 millions d'euros d'économies de coûts en année pleine sur les exercices 2013 et 2014 et a indiqué poursuivre ses initiatives visant à maximiser la génération de trésorerie sur l'exercice.

La Fnac a renoué avec les bénéfices en 2013, tirant ainsi les premiers dividendes de sa politique de réduction de coûts et de ventes couplées sur internet et en magasin.

L'action a clôturé à 36,61 euros (+0,16%) avant cette publication semestrielle. Depuis le début de l'année, la capitalisation boursière du groupe a progressé de 53,6% à 607,6 millions d'euros.

* Le communiqué:

http://bit.ly/1s3lo5Q (Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)