Le distributeur de biens culturels et d'électronique grand public a également indiqué avoir enregistré une baisse "plus contenue" de sa marge brute par rapport au recul de 0,6 point enregistré au premier semestre, sans donner davantage de précision.

Au total, les ventes de la Fnac ont atteint 863 millions d'euros, progressant de 2,2% en données publiées, de 2,0% à taux de change et périmètre constants et de 2,7% à magasins comparables.

En France, où le groupe réalise 70% de ses ventes et où il avait renoué avec la croissance au deuxième trimestre, la dynamique s'est accélérée à +3,4% à change et périmètre constants et à +4,7% à magasins comparables.

"Le groupe a franchi une nouvelle étape dans sa transformation (...) Ces performances sont d'autant plus satisfaisantes qu'elles interviennent dans un contexte de consommation peu porteur", se félicite Alexandre Bompard, PDG du groupe.

Les ventes en France ont été portées par les performances des nouvelles familles de produits (jouets, petit électroménager, papeterie, objets connectés) qui pèsent pour 11% du chiffre d'affaires (contre 9% au premier trimestre), par l'accélération des ventes sur internet (en hausse à deux chiffres) et celles de l'omnicanal (17% des ventes en ligne) ainsi que par l'expansion des nouveaux formats de proximité.

La progression des ventes de la Fnac intervient sur des marchés toujours baissiers, notamment pour les PC ou la télévision, tandis que celui du livre s'est redressé, enregistrant une progression de 4% sur le trimestre.

"Nous avons enregistré de bons résultats dans la papeterie pour la rentrée des classes tandis que les nouveaux espaces de téléphonie ont eu des performances très satisfaisantes", a déclaré Matthieu Malige, directeur financier du groupe, lors d'une conférence téléphonique.

Les performances en France contrastent avec la baisse des ventes en Espagne, pour cause de consommation atone, et au Brésil (-7,6% à changes constants), plombées par le ralentissement de la croissance dans le pays.

Le groupe s'est dit "prudent" concernant l'évolution de ses ventes au quatrième trimestre et "confiant" dans sa capacité à dépasser son objectif de 80 millions d'euros d'économies sur les exercices 2013 et 2014.

Le titre Fnac a fini à 29,83 euros à la Bourse de Paris mercredi, signant une progression de 25% depuis le début de l'année.

(Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez)