Le plan de sauvegarde présenté par la société Groupe Partouche a été adopté à l'unanimité des membres des comités des établissements de crédit et assimilés et des principaux fournisseurs. La casinotier, en difficulté financière depuis plusieurs années, avait annoncé en septembre son placement en procédure de sauvegarde faute d'accord avec ses banques sur sa dette. "Le plan apporte une solution satisfaisante au problème de l'échéancier de règlement de la dette de Groupe Partouche, à l'origine de l'ouverture de la procédure de sauvegarde", a commenté la société.


Par rapport à l'ancienne situation, les principales avancées favorables à la société sont les suivantes : un étalement de l'échéancier de remboursement du crédit syndiqué sur plus de 8 ans, avec une échéance finale en décembre 2022 ; les intérêts sur le capital restant dû seront ramenés de 3,5% à 3,25% à compter du 16 décembre 2016 ; la suppression de nombreuses contraintes comme la limitation du volume d'investissements, le respect de ratios financiers et le mécanisme du reversement du cash flow excédentaire.

Cette liberté recouvrée se traduit également par une absence de toute obligation de cession d'actifs.

Groupe Partouche se félicite que les discussions conduites durant ces six mois, sous l'égide des administrateurs judiciaires, Maîtres Abitbol et Declercq, et avec l'assistance de ses conseils, Maîtres Sonier et Texier, ainsi que la Banque Lazard, aient abouti à un accord unanime avec ses partenaires financiers.

L'homologation de ce plan par le tribunal doit permettre aux dirigeants et à l'ensemble des collaborateurs du groupe de se consacrer sereinement au développement de celui-ci.