Groupe Partouche (+9,31% à 1,41 euro) bondit à la Bourse de Paris, après avoir enregistré, pour le compte son exercice 2013-2014, un résultat net total de 5,3 millions d'euros, un an après une perte de 4,4 millions. Un retour dans le vert essentiellement aux cessions des casinos de Knokke, Dinant et Hauteville, et de l'hôtel Hilton de Lyon durant l'exercice. En revanche, son résultat opérationnel courant a, lui, dévissé de 22,2% à 23,9 millions d'euros en raison du recul de l'activité après les cessions. L'Ebitda du casinotier français a reculé de 4,7% à 68,7 millions d'euros.

En outre,son chiffre d'affaires a cédé 6,1% à 409,6 millions d'euros. A périmètre comparable, le repli du revenu s'est limité à 1,9%.

A fin octobre 2014, la dette nette ressort à 128,3 millions d'euros en réduction notable par rapport aux 183,6 millions d'euros au 31 octobre 2013. Sur cette base le gearing (endettement net / Capitaux propres) ressort à 0,4X et le leverage (endettement net / Ebitda) ressort à 1,9X. La trésorerie du groupe est en progression de 4,2 millions d'euros et atteint 116,7 millions.

Les actifs destinés à être cédés, actuellement sous promesses de vente, s'élèvent à la clôture à 29,2 millions d'euros essentiellement constitués du pôle hôtelier du Garden Beach avec ses actifs immobiliers, et des murs de l'ancien casino de La Grande Motte.

En guise de perspectives, le groupe Partouche indique que l'évolution favorable du Produit net des jeux à périmètre comparable sur le dernier semestre de l'exercice 2014 laisse espérer une poursuite de cette tendance.

Les cessions sous compromis de l'hôtel Garden Beach, des murs de l'ancien casino de La Grande Motte et de ceux non exploités de Vichy doivent se concrétiser au cours du premier semestre de l'exercice en cours ; ces produits de cessions, partiellement affectés au remboursement du crédit syndiqué, contribueront encore à une réduction significative de l'endettement net du Groupe qui passerait ainsi sous 100 millions d'euros au cours du premier semestre.