GTT progresse de 0,86% à 43,48 euros, soutenu par des perspectives favorables. Le fabricant de systèmes de confinement à membranes pour le transport maritime et le stockage du GNL (Gaz Naturel Liquéfié) a annoncé son intention de relever en février prochain ses perspectives de court et moyen terme à la faveur d'un niveau de commandes plus élevé que prévu. La société, née en 1994 du rapprochement de Gaztransport et Technigaz, a enregistré cinq nouvelles commandes depuis le début du quatrième trimestre.

Elles incluent quatre commandes de méthaniers et une commande de FSRU (floating storage and regasification unit), portant à 43 le total depuis le début de l'année.

Le mois dernier, le groupe, contrôlé à 40,4% par GDF Suez, avait confirmé ses objectifs 2014 dans le sillage de la publication d'un chiffre d'affaires neuf mois en hausse de 11% à 173,574 millions d'euros. Le groupe table sur un chiffre d'affaires d'un montant minimum de 223 millions d'euros, un taux de marge sur le résultat net d'environ 50% et un taux minimum de distribution de dividendes de 80% du bénéfice distribuable.

En 2013, GTT a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 218 millions d'euros et un résultat net d'environ 119 millions d'euros. Au 31 décembre 2013, la société employait 370 collaborateurs.

GTT intervient sur quatre secteurs : la construction de méthaniers, de FPSO (unités flottantes de production, stockage et déchargement du GNL), de FSRU (unités flottantes de stockage et de regazéification du GNL) et de réservoirs terrestres.

Les technologies de GTT, en juillet 2013, équipaient 69% de la flotte mondiale des méthaniers.

Le secteur du GNL s'est rapidement développé au cours des dix dernières années, ce qui a entraîné une forte croissance de la flotte mondiale de méthaniers, passée de 147 navires à fin 2002 à 366 navires en juillet 2013. Entre 2013 et 2025, la demande de GNL devrait connaître une progression annuelle de 4,5%, d'après le cabinet Poten & Partners, et de 5,7 %, d'après Wood Mackenzie.