Le spécialiste de systèmes de transport de gaz, qui a annoncé jeudi une baisse de son chiffre d'affaires semestriel et confirmé ses objectifs annuels, a souffert ces dernières années de la surproduction de GNL qui a poussé certains acteurs du marché à repousser leurs décisions d'investissement.

"Les transporteurs de GNL attendent encore de voir et on ne peut pas dire que huit navires de GNL sur le semestre soit un nombre élevé", a dit Philippe Berterottière lors d'un entretien téléphonique accordé à Reuters.

Le bas niveau des prix du GNL pourrait cependant favoriser des décisions d'investissement pour faire face au rebond de la demande anticipée d'ici 2022, a-t-il cependant ajouté.

GTT a annoncé dans un communiqué une marge brute d'exploitation (Ebitda) de 67,0% contre 63,1% un an plus tôt, un chiffre d'affaires de 111,35 millions d'euros, en recul de 4,7%, et un carnet de commandes de 88 unités au 30 juin.

(Alan Charlish avec Cyril Altmeyer, édité par Jean-Michel Bélot)