En repli de 6,25% à 51,75 euros, GTT (Gaztransport & Technigaz) accuse la plus forte baisse du SBF 120 malgré la publication d'un chiffre d'affaires solide au premier trimestre. Certains investisseurs prennent une partie de leurs bénéfices sur un titre qui affiche un gain de 50% en un an et de 11% sur les six derniers mois. Cette tendance s'explique également par la décision de la Société Générale de dégrader sa recommandation sur le titre d'Achat à Conserver.

Au premier trimestre 2018, le chiffre d'affaires de la société d'ingénierie spécialiste des systèmes de confinement à membranes dédiés au transport et au stockage du gaz liquéfié (GNL) s'est élevé à 64,2 millions d'euros, en hausse de 12,4%.

Avec 10 commandes de méthaniers et une de FSRU (floating storage and regasification unit -  unités flottantes de stockage et de regazéification) - enregistrées au cours du premier trimestre 2018, l'activité commerciale principale de GTT a enregistré une nette progression par rapport à 2017.

Dans un communiqué, le PDG Philippe Berterottière souligne que ce rythme de commandes est un signal fort de la bonne tenue du marché du GNL. Selon lui, les projets de liquéfaction en cours de construction - ou en passe de l'être - devraient encore générer un besoin significatif de méthaniers et de FSRU supplémentaires.

"Nous sommes également très proactifs dans le domaine du GNL carburant qui représente un fort potentiel. Sur le plan financier, le chiffre d'affaires réalisé au cours des trois premiers mois de l'année est en ligne avec nos attentes et nous confirmons nos objectifs pour l'ensemble de l'exercice", a précisé le dirigeant.

GTT continue de tabler sur un chiffre d'affaires 2018 dans une fourchette de 235 à 250 millions d'euros et sur Ebitda consolidé dans une fourchette de 145 à 155 millions d'euros.

Le groupe entend enfin verser un dividende, au titre de l'exercice 2018 au moins équivalent à celui versé au titre des exercices 2015, 2016 et 2017, soit 2,66 euros par action. Au titre de l'exercice 2019, le taux minimum de distribution de dividendes devrait atteindre 80% du résultat net social distribuable.