Le groupe a dégagé un bénéfice d'exploitation avant exceptionnels en hausse de 9,6% sur les six premiers mois de l'année, à 1,454 milliard d'euros, soit davantage que le chiffre de 1,367 milliard attendu en moyenne par les analystes interrogés par Reuters.

Heineken, qui produit entre autres, outre sa marque, les bières Sol et Tiger ainsi que le cidre Strongbow, s'attend à une croissance ralentie au second semestre mais n'en prévoit pas moins une augmentation de sa marge de plus de 40 points de base en 2014.

Le groupe, qui versera le 2 septembre à ses actionnaires un acompte sur dividendes de 0,36 euro par action, se félicite notamment de ses résultats en Europe occidentale avec une progression à deux chiffres des ventes de sa marque en France et en Espagne.

Il a précisé que son plan de réduction des coûts sur trois ans "TCM2" avait généré 637 millions d'euros d'économies à la fin du premier semestre, alors qu'il visait auparavant 625 millions sur l'ensemble de l'année.

Le brasseur néerlandais tire mieux son épingle du jeu que son concurrent danois Carlsberg, qui a annoncé mercredi que son bénéfice d'exploitation 2014 serait inférieur à celui de l'an dernier en raison de la dégradation de l'activité en Europe de l'Est, notamment en Russie.

(Robert-Jan Bartunek; Patrick Vignal pour le service français, édité par Marc Angrand)