Malgré la baisse de l’activité du luxe, Hermès croit au retour de la croissance à Hong-Kong.

Sous l’impulsion du regretté Jean-Louis Dumas, Hermès a investi en Chine dès 1961 et comptait une trentaine de boutiques en 1989.

Bien qu’ayant déjà trois boutiques à Hong-Kong, Hermès a ouvert jeudi une boutique trois fois plus grande.

Elle est située dans le « Landmark », le plus prestigieux centre commercial de la ville et s’étend sur trois étages et 900 m2.

Le projet a été signé en 2015, à un moment où les ventes de luxe étaient en forte baisse. Les causes de cette chute des ventes sont multiples : politique anticorruption de Pékin qui pénalise l’achat de produits de luxe pour les Chinois continentaux, les manifestations « des parapluies » contre le pouvoir central chinois ont ralenti les achats des Chinois continentaux très friands des produits de luxe.

Cette crise avec des baisses de plus de 20% du C.A. (40% pour l’horlogerie), a contraint certaines marques à baisser leurs surfaces de vente, voire même à fermer (comme Ralph Lauren par ex.).

Hermès a été a été moins touché que ses concurrents grâce à une clientèle plus fidèle.

Mr Alex Dumas, le gérant d’Hermès, a reconnu que cette crise lui a permis d’obtenir un emplacement aussi exceptionnel.

Depuis 2017, des signaux positifs semblent indiquer qu’un redécollage est en cours avec l’arrêt de la baisse du tourisme chinois.

Mais Hermès n’oublie pas pour autant la Chine continentale où elle compte aujourd’hui 23 boutiques et continue à enregistrer une croissance à deux chiffres. Présent dans 16 villes, la marque s’implante chaque année dans une nouvelle grande ville.

HERMES INTL est coté à la Bourse de Paris. L’action augmente de +9,75% sur 1 an et de +92,37% sur 5 ans.


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