(Actualisé avec précisions sur les actifs, contexte)

NEW YORK, 26 octobre (Reuters) - General Electric étudie la possibilité de vendre ses filiales spécialisées dans le transport et l'informatique médicale, le conglomérat industriel refondant sa structure sous la houlette de son nouveau PDG John Flannery, ont déclaré des sources proches du dossier.

Si l'affaire se faisait, GE aurait atteint plus de la moitié de son objectif de céder plus de 20 milliards de dollars d'actifs, ont ajouté les sources, notant toutefois qu'il n'y avait aucune certitude en la matière.

GE s'est refusé à tout commentaire.

Une telle opération ferait de GE le dernier conglomérat industriel à procéder à des cessions après l'annonce par Honeywell International le 10 octobre d'une refonte de sa structure passant notamment la scission de deux de ses grands pôles qui seront cotés séparément.

Ed Garner, l'un des associés fondateurs du fonds activiste Trian Funding Management, qui a récemment obtenu un siège au conseil d'administration de GE, contribue aussi à la réorganisation du conglomérat.

GE se cherche un deuxième souffle après que son PDG a qualifié les résultats du troisième trimestre d'"horribles" et "inacceptables", notant que les activités rentables de GE étaient plombées par d'autres qui "assèchent l'investissement et les ressources sans perspective de retour substantiel".

La branche transport du groupe, qui a réalisé 4,7 milliards de chiffre d'affaires en 2016, construit des rames pour le fret et les passagers, des moteurs diesel pour bateaux, des équipements miniers entre autres produits.

Le pôle d'informatique médicale de GE, qui devrait probablement être éclaté en plusieurs morceaux s'il est vendu, propose des services de gestion des dossiers médicaux, du personnel médical et des revenus hospitaliers, et regroupe des société telles qu'API Healthcare, acquise en 2014, et Centricity EMR notamment.

Ce pôle fait partie de la branche santé, qui a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 18,3 milliards de dollars. (Carl O'Donnell et Greg Roumeliotis, Wilfrid Exbrayat et Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : General Electric Company, Honeywell International