Séoul a toutefois confirmé vouloir démarrer en 2015 la mise en place du deuxième plus important système d'échange de quotas d'émission de carbone au monde. Il devrait permettre de réduire de 30% le niveau des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2020.

En vertu d'un programme prévoyant l'échange de crédits et la fixation d'un plafond des émissions de gaz à effet de serre, les sociétés et les Etats ont la possibilité de se procurer les quotas manquants ou de revendre leurs quotas non utilisés.

Le ministre sud-coréen des Finances, Choi Kyung-hwan, a déclaré mardi que cette taxe automobile, qui a déjà été repoussée de plus de deux ans, aurait un impact trop substantiel sur l'industrie si elle était mise en place en même temps que le système d'échange de quotas.

"Cette taxe aurait eu des conséquences indirectes sur les industries locales et les consommateurs (à l'heure actuelle)", a souligné le ministre, citant une étude menée par des instituts publics de recherche. Selon des experts, cette taxe pourrait entraîner une baisse des ventes pour le constructeur automobile Hyundai allant jusqu'à 10%.

Les constructeurs automobiles ont salué cette décision et se sont engagés à réduire leurs taux d'émission de gaz à effet de serre.

La Corée du Sud fait partie des dix plus gros émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde.

(Meeyoung Cho, Clémence Apetogbor pour le service français, édité par Gilles Trequesser)