Le bénéfice trimestriel avant intérêts et taxes (Ebit) s'est établi à 1,42 milliard d'euros, ce qui est tout de même supérieur au consensus des analystes interrogés par Reuters qui prévoyaient en moyenne 1,37 milliard d'euros.

La compagnie allemande a dit avoir vendu sa production électrique carbonnée et nucléaire au prix moyen de 28 euros par megawatt-heure contre 31 euros au premier trimestre 2017, lorsque son EBIT ajusté avait atteint 1,62 milliard d'euros.

Pour faire face au déclin constant du marché de gros de l'électricité, RWE a annoncé en mars un vaste plan d'échanges d'actifs avec son concurrent E.ON passant par le démantèlement d'Innogy, sa filiale de réseaux, d'énergies renouvelables et de détail.

A l'issue de cette opération, si elle aboutit, RWE deviendra le numéro trois des énergies renouvelables en Europe derrière l'espagnol Iberdrola et l'italien Enel et il percerait sur les marchés en forte croissance, mais concurrentiel, du solaire et de l'éolien.

RWE a aussi confirmé son objectif d'un dividende de 0,70 euro par action au titre de 2018. Les analystes attendent en moyenne un dividende de 0,67 euro par action.

(Christoph Steitz; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Enel, Iberdrola, RWE, E.ON, innogy SE