Madrid (awp/afp) - Le groupe énergétique espagnol Iberdrola a vu son bénéfice net reculer de 4,7% au premier trimestre, en partie à cause du Royaume-Uni, où l'activité a souffert des taux de change et de l'absence d'exceptionnels.

Le résultat net publié mercredi dépasse néanmoins les 827 millions d'euros, soit davantage que les prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient sur 824 millions.

Le chiffre d'affaires progresse de 1,3% à 8,28 milliards d'euros. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) chute de plus de 8% à 1,86 milliard d'euros.

Iberdrola explique que son résultat au Royaume-Uni a souffert de la chute de la livre -sur fond de craintes liées au Brexit-, ainsi que de la comparaison avec le premier trimestre de 2016, durant lequel il avait profité de la baisse des coûts permise par la fermeture de la centrale électrique de Longannet.

La marge brute dans ce pays a aussi été affectée par une moindre production et une baisse des ventes d'électricité et de gaz.

En Espagne, l'activité de production d'électricité a été affectée par le manque de vent, qui a fait chuter les productions hydroélectriques et éoliennes et a forcé Iberdrola à importer d'autres types d'énergie pour compenser, notamment du gaz.

En compensation, Iberdrola note la "bonne évolution" de l'activité de fourniture de réseau aux Etats-Unis, ainsi qu'au Mexique et au Brésil.

Iberdrola a aussi bénéficié de la fusion du fabricant d'éoliennes espagnol Gamesa, dont il possède 8%, avec la branche éolienne de l'allemand Siemens. Au total, cette opération rapporte 255 millions d'euros à Iberdrola.

La dette nette a progressé de 1,18% par rapport à fin décembre, à 29,7 milliards d'euros.

afp/rp