ING (-2,69% à 15,19 euros) est relégué en queue de l'indice AEX, la banque néerlandaise ayant dévoilé des résultats légèrement inférieurs aux attentes. Au deuxième trimestre, ING a vu son bénéfice net progresser de 27,4% à 1,36 milliard d'euros, une ligne du compte de résultat qui intègre pourtant une perte de 223 millions d'euros liée à la déconsolidation de sa filiale d'assurance NN. Il n'en détient désormais plus que 38,2%. ING a prévu de céder la totalité de ses parts d'ici la fin 2016.

Cette mesure avait été exigée par Bruxelles en échange de son feu vert aux aides publiques reçues en 2008 lors de la crise financière. Les analystes interrogés par Bloomberg visaient en moyenne un bénéfice de 1,46 milliard d'euros.

Son bénéfice net hors éléments exceptionnels a, lui, augmenté de 21,1% à 1,12 milliard d'euros. Ses activités bancaires ont de leur côté vu leur bénéfice net bondir de 82,5% à 1,47 milliards d'euros. Elles affichent un ratio de fonds propres durs de 12,3%.

ING a par ailleurs annoncé un dividende semestriel de 24 cents par action, représentant 40% du bénéfice net hors éléments exceptionnels. ING, qui n'avait plus versé de dividende depuis 2008, est de nouveau autorisé à en verser un après avoir remboursé intégralement en novembre dernier l'aide reçue de l'Etat. La banque a réaffirmé sa volonté de verser au moins 40% de son bénéfice net hors éléments exceptionnels sous la forme de dividende.