Innate Pharma a dévoilé jeudi une perte nette de 19,6 millions d'euros au titre de son exercice 2014, contre un manque à gagner de 2,9 millions d'euros en 2013.
La société biopharmaceutique explique que ses charges opérationnelles se sont élevées à 27,6 millions d'euros l'an dernier, contre 19,4 millions en 2013, dont plus de 80% consacrés à la recherche et au développement.
Ses produits opérationnels ont eux totalisé 7,6 millions, contre 16,7 millions d'euros en 2013.
L'entreprise souligne que l'exercice 2014 a été marquée par une amélioration de la trésorerie à 69,2 millions d'euros après la réussite de son placement privé de 50 millions d'euros, un niveau jugé 'suffisant' pour maintenir un horizon de trésorerie confortable d'ici à la fin 2017.
Innate souligne que 2015 sera une 'année clé' avec les premières données des essais en cours de lirilumab (leucémie), le déploiement des essais de phase II de l'IPH2201 (cancer de la tête et du cou) et le démarrage du programme clinique de l'IPH4102 (lymphome).
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Innate Pharma est une société de biotechnologies au stade clinique, spécialisée en immuno-oncologie et dédiée à l'amélioration du traitement des cancers grâce à des anticorps thérapeutiques innovants exploitant le système immunitaire. Le large portefeuille d'anticorps d'Innate Pharma inclut plusieurs candidats potentiellement « first-in-class » aux stades clinique et préclinique dans des cancers où le besoin médical est important. Innate Pharma est pionnière dans la compréhension de la biologie des cellules NK et a développé son expertise dans le microenvironnement tumoral et les antigènes tumoraux, ainsi que dans l'ingénierie des anticorps. Son approche innovante lui a permis de construire un portefeuille propriétaire diversifié et de nouer des alliances avec des sociétés leaders de la biopharmacie comme Bristol-Myers Squibb, Novo Nordisk A/S, Sanofi ainsi qu'un partenariat multi-produits avec la société AstraZeneca. Les revenus par source de revenus se répartissent comme suit :
- revenus issus d'accords de collaboration et de licence (84,2%) ;
- financements publics de dépenses de recherche (15,8%).
A fin 2023, la société dispose d'un portefeuille de 7 produits en développement clinique dont 1 en phase III (Monalizumab pour le traitement des cancers), 2 en phase II (Lacutamab pour le traitement des lymphomes T cutanés et IPH5201 pour le traitement des cancers) et 4 en phase I (IPH5301 pour le traitement des tumeurs solides, IPH6101 pour le traitement des leucémies myéloïdes aiguës récidivantes ou réfractaires, IPH6401 pour le traitement du myélome multiple et IPH6501 pour le traitement du lymphoma non hodgkinien).